Vous-êtes ici: AccueilActualités2017 10 22Article 424195

Infos Business of Dimanche, 22 Octobre 2017

Source: cameroon-info.net

Plus de 11 000 produits cosmétiques saisis à Yaoundé

Produits cosmétiques contrefaits. Produits cosmétiques contrefaits.

Une usine de fabrication de produits cosmétiques découverte dans l'appartement d'un fonctionnaire au quartier Nkoabang. Cette usine restait fermée en journée et se transformait en point de transit la nuit tombée. Plus de 11 000 produits ont été saisis.

D’après La Nouvelle Expression du jeudi 19 octobre 2017, un stock de 11 000 produits cosmétiques a été saisi dans un appartement qui faisait office d’usine de fabrication, au quartier Nkoabang à Yaoundé. Cette découverte a été faite par des équipes de la délégation départementale du ministère du Commerce il y a une semaine environ.

A en croire de témoignages de certains voisins, ce « laboratoire », qui sert en même temps de lieu d’habitation d’un fonctionnaire, reste toujours fermé en journée. Une fois la nuit tombée, les portails s’ouvrent pour laisser passer des camions et d’autres véhicules qui viennent transporter les marchandises.

« Ces produits sont des crèmes, des tubes, des laits de toilette, entre autres. On les retrouve dans les parfumeries, les marchés, sans savoir où ils sont fabriqués. Lesdits produits n’ont pas de Certificat de conformité. Une action est envisagée pour mener les visites dans les magasins », explique le Délégué régional du Commerce pour le Centre, Claude Armand Mbarga. Il faut dire que le fait que ces produits mis sur le marché ne possédant pas un Certificat de conformité, présentent par conséquent un caractère dangereux, a-t-il ajouté.

Même si les inspecteurs s’accordent à dire que les produits saisis vont au-delà des 11 000 flacons, il est difficile d’en évaluer la valeur financière, peut-on lire dans le journal. Néanmoins, en attendant que les enquêtes se poursuivent, cette « usine » de Nkoabang a été scellée, apprend-on.

« La première étape était de procéder à la saisie. Par la suite, on va faire venir le promoteur pour qu’il réponde de ses actes, surtout que la règlementation a prévu des sanctions qui vont jusqu’au payement des amendes. La destruction de ces produits sera à la charge du producteur, quant à l’individu, peut-être la police judicaire va s’en occuper, pour la suite des enquêtes », dixit le Délégué régional.