Vous-êtes ici: AccueilActualités2015 07 08Article 327639

Actualités of Wednesday, 8 July 2015

Source: Cameroon Tribune

Philippe Camille Akoa face aux sénateurs

FEICOM FEICOM

Mardi, le directeur général du FEICOM a expliqué les modalités d’appui de la structure aux collectivités locales décentralisées.

Un échange vif, franc et sans détour. C’est ce à quoi a eu droit Philippe Camille Akoa, le directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM) devant les sénateurs mardi au palais des Congrès.

Invité par le Sénat pour un atelier, le Dg du FEICOM s’est soumis à un exercice de questions-réponses, au terme de son allocution de circonstance. Pendant plus de trois heures, plus de 20 sénateurs sont montés au crénau pour mieux comprendre le travail et les missions de la « banque des communes ».

Sur les critères de répartition des Centimes additionnels communaux (CAC) Certains sénateurs comme Charles Salé, estiment que « la répartition des CAC devrait tenir compte de l’étendue du territoire de la commune, des distances et non pas uniquement de la taille de la population ».

Philippe Camille Akoa a expliqué qu’une réflexion était en cours pour améliorer les critères de répartition des CAC en tenant compte aussi « d’un nouvel Indice de dévéloppement local qui permettra de connaître la situation des collectivités territoriales décentralisées et de mesurer les effets des différentes interventions sur l’amélioration de leur niveau de développement ».

Sur le contrôle de l’usage des financements accordés

C’était la préoccupation majeure du sénateur Simon Achidi Achu qui voulait savoir comment le FEICOM contrôlait les ressources mises à la disposition des communes. Pour l’instant, le seul moyen que l’organisme utilise, « c’est s’abstenir de payer si un ouvrage est mal réalisé.

Mais rassurez-vous, l’Etat a divers instruments (inspection générale des services, Commission nationale anti-corruption, Chambre des comptes, Contrôle supérieur de l’Etat…) pour veiller à la bonne gestion des financements du FEICOM qui sont des deniers publics », a réagi Philippe Camille Akoa.

Au sujet des modalités d’obtention des financements

Le Dg a rappelé qu’il avait le pouvoir d’accorder des financements aux collectivités à hauteur de 30 millions de F. « Mais au-delà, c’est le Comité des concours financiers, où les maires et les ministères sectoriels sont représentés, qui décide des appuis. Cependant, depuis 2006, tout est fait pour que chaque région reçoive un concours du FEICOM », a relevé Philippe Camille Akoa.