Actualités of Thursday, 18 December 2025

Source: www.camerounweb.com

Paul Biya emprunte une somme folle, le monde entier est choqué

La cigale et la fourmi La cigale et la fourmi

« Le septennat des "grands" prêts », c'est comme cela que l'imprimeur et entrepreneur Benjamin Zebaze titre une de ses publications sur Meta. Dans son développement, il fait la lumière sur plusieurs zones d'ombre.

« Un internaute a eu cette formule hier (le septennat des grands prêts, ndlr) pour qualifier la gestion du pays depuis la dernière fausse élection présidentielle », avance-t-il, avant de dire tout ce qui suit.

Cette formule résume assez bien la situation puisqu'il ne se passe pas un seul jour - ou presque - sans que le gouvernement essaye d'obtenir des prêts auprès de diverses institutions, afin de maintenir un train de vie fou alors que de grosses réformes structurelles seraient nécessaires pour envisager une relance économique efficace.

On a du mal à croire que ce sont ces personnes qui dépensaient des sommes folles il y a quelques temps pour corrompre tout ce qui bouge afin d'animer une campagne électorale leur servant uniquement de "cache sexe".

Des fonctionnaires raquetteurs dans la rue. Après leur forfaiture, les caisses de l'État sont plus vides qu'elles ne l'étaient auparavant. Alors, des milliers de fonctionnaires (policiers, gendarmes, contrôleurs du ministère du Commerce, de la Santé...) sont dans les rues, sous prétexte de renflouer les caisses de l'État, en réalité pour arnaquer de pauvres entrepreneurs dans une situation encore pire que celle de l'État.

Tout cela ne peut pas bien se terminer comme on l'a vu dans un marché à Bafoussam et surtout quand on constate que les personnes à la tête de ces arnaques sont "ethno-ciblées" et n'ont que cette phrase à la bouche : « On va fermer ». Évidemment, lorsqu'on a vécu de la chasse et de la cueillette, on n'imagine pas les conséquences de la fermeture d'un outil de production.

Les fables de Jean de La Fontaine. Autrefois, on nous faisait réciter les fables de La Fontaine sans que nous comprenions le bien fondé. J'ai envie de m'inspirer de "La cigale et la fourmi" pour m'adresser au RDPC, à ses supporters et surtout au "gouvernement emprunteur". « Que faisiez-vous au moment où il fallait agir rationnellement ? »

Leur réponse : « Nuit et jour à tout venant, nous chantions, ne vous déplaise, "Paul Biya toujours chaud gars ». Ma conclusion : « Vous chantiez ? J'en suis fort aise. Eh bien ! Dansez du bon bikutsi maintenant sans emmerder les Camerounais ».