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Actualités of Thursday, 24 March 2016

Source: cameroon-info.net

Pas d'élection présidentielle anticipée - Elecam

Le siège d'Elecam à Yaounde Le siège d'Elecam à Yaounde

C’est Thomas Edjake Mbonda, membre du Conseil électoral en charge de la région du Littoral qui l’a affirmé en marge d’une séance de travail qu’il a tenue ce mercredi 23 mars 2016 avec des acteurs du processus électoral à Douala.

Election Cameroun (Elecam) par l’entremise de son membre du Conseil électoral en charge de la région du Littoral, Thomas Ejake Mbonda s’est exprimé sur le débat autour de l’anticipation de la prochaine élection présidentielle au cours d’une séance de travail tenue ce mercredi 23 mars 2016 avec des acteurs du processus électoral à Douala.

Selon ce cadre de la structure en charge de l’organisation des élections au Cameroun, une élection présidentielle anticipée n’est pas à l’ordre du jour au Cameroun. « Nous ne connaissons pas d’anticipation… Selon le calendrier électoral, 2018 est l’année de tous les scrutins », a-t-il indiqué.

Mais il a été plus question au cours de cette rencontre, de trouver des solutions en vue de susciter chez les populations, un engouement à s’inscrire sur les listes électorales. Entre le 1er janvier et le 23 mars 2016, seuls 17368 personnes s’étaient déjà inscrites sur les listes électorales dans toute la région du Littoral.

Pour Cyrille Sam Mbaka, vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), les raisons de ce manque d’engouement sont toutes simples. « Si les inscriptions ne se font pas normalement, c’est parce qu’il y a des blocages, c’est parce que les commissions mixtes n’ont pas de budget. Et ça fait plusieurs années que nous répétons à Elecam que ce n’est pas des gens qu’on doit aller embaucher dans des quartiers qui doivent faire des inscriptions, ce sont des partis politiques. » A-t-il indiqué.

Thomas Ejacke lui, évoque la rigidité des structures mentales pour justifier ce désintéressement de la population. Il parle aussi du manque de moyens financiers pour multiplier des campagnes d’inscription. « Mais nous ne nous décourageons pas, nous pensons que les choses iront bien. Aucune œuvre humaine n’est parfaite mais nous faisons beaucoup d’effort pour que ce soit parfait », a-t-il assuré.

Certains responsables de partis politiques présents à cette rencontres, à l’instar de Job Théophile Kwapang, maire SDF de Douala 3ème et Hervé Emmanuel Nkom, membre du Comité central du RDPC ont plaidé pour une augmentation des moyens de travail d’Elecam.