Vous-êtes ici: AccueilActualités2017 11 14Article 426110

Actualités of Mardi, 14 Novembre 2017

Source: journalducameroun.com

Parlement: Joseph Banadzem donne les raisons du boycott de SDF

Notre absence pourra être prolongée si rien n’est fait - Joseph Banadzem Notre absence pourra être prolongée si rien n’est fait - Joseph Banadzem

La coupure de courant survenue au quartier Olezoa ce mardi 14 novembre 2017 n’a pas empêché les militants et élus du Social democratic front de tenir la concertation de leur parti. Absents de l’hémicycle de Ngoa Ekelle lors de l’ouverture de la 3ème session ordinaire du parlement, députés et sénateurs du SDF étaient au siège de leur parti à Yaoundé.

Au sortir du point de presse qui a clôturé ce meeting, le leader du groupe parlementaire du SDF est revenu sur les raisons de ce boycott. « Nous avons suspendu notre participation à l’ouverture de la session parlementaire car il y a un certain nombre de griefs que nous avons émis, en particulier concernant les violences que subissent injustement les populations des régions du Nord-Ouest du Sud-Ouest (…) Nous avions prévenu que la violence n’engageait que la violence. Et maintenant, les forces de l’ordre subissent elles aussi cette violence. En témoignent les morts des gendarmes enregistrées dans ces zones ces derniers jours », explique-t-il.

Selon le député Banadzem, les élus du SDF sont non seulement concernés par ce problème, mais surtout subissent les pressions de leurs populations qui leur demandent d’adopter des mesures plus radicales. Pour cela, il annonce que le SDF « pourra continuer » son boycott, si jamais rien n’est fait pour arranger la situation. « Les solutions que nous avons communiquées devront être prises au sérieux par les autorités compétentes (…) Il y a toujours des manifestants qui sont incarcérés, malgré la décision prise par le président de la République de libérer certains d’entre eux ; des mesures devront être prises contre ceux qui commettent des violences sur les populations, mais surtout, il faut l’ouverture d’un dialogue sincère entre toutes les parties prenantes de cette crise« , affirme-t-il.

Pour finir, le député Joseph Banadzem a condamné les meurtres des membres des forces de défense camerounaises, et a appelé les populations à mettre fin à toute forme de violence. La session parlementaire qui s’est ouverte ce jour va durer 30 jours. Elle s’achèvera en principe le 14 décembre prochain.