Actualités of Wednesday, 15 October 2025

Source: www.camerounweb.com

Panique totale : la femme de Ferdinand Ngoh Ngoh quitte le pays

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Dans plusieurs pays, surtout africains, quand les femmes des ministres ou des hautes personnalités de l'État commencent par mettre le voile, c'est que le danger n'est pas très loin. Comme le dit le dicton, il faut quitter le sommet avant que celui-ci ne vous quitte. Si on le ramène au contexte actuel, on dira qu'il faut quitter le pouvoir avant qu'il ne vous quitte.

Le régime de Biya est menacé. Dans un environnement marqué par le ras-le-bol exprimé par les hommes et les femmes qui tiennent à ce que le RDPC respecte enfin leur choix dans le cadre de l'élection présidentielle déroulée il y a quelques jours, l'heure est à la précipitation pour être loin de tout ce qui pourrait arriver et qui serait nuisible.

Certains proches des dirigeants envisagent déjà de prendre la fuite. Les femmes des ministres, en particulier, n'ont pas le calme olympien nécessaire pour espérer que les choses se tassent au fil du temps.

Ce n'est pas un phénomène nouveau. Avant qu'elles ne soient accusées, à tort ou à raison, de profiter de leur position pendant des années pour accumuler des richesses et des privilèges, ces épouses prennent les devants, laissant derrière elles leur mari et leur famille.

Selon nos informations, la femme de Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d'État et secrétaire général de la présidence de la République, quitte le Cameroun samedi prochain pour l'Europe. Il est apparent que la tendre chérie du collaborateur de Paul Biya ne le sent pas depuis un moment.

Les faits sont là. Issa Tchiroma aurait vraisemblablement gagné l'élection présidentielle. Pour le régime au pouvoir depuis 1982, c'est difficile d'accepter un tel changement et tout est mis en œuvre pour l'empêcher.

Modification des procès-verbaux, soudoiement d'agents pour dire le faux à la place du vrai, mobilisation des institutions de la République pour déposséder Issa Tchiroma de son droit de présider, utilisation des forces de l'ordre et de sécurité pour intimider, etc. Tout y passe.

Tout montre que la peur a pris ses quartiers au palais présidentiel d'Étoudi (Yaoundé). Jusqu'au domicile de Ferdinand Ngoh Ngoh, elle se fait ressentir. Madame Ngoh Ngoh n'est pas très bien à l'aise avec ça.