La campagne présidentielle de 2025 est déjà marquée par des anormalités. Paul Biya, le président sortant, a lancé sa campagne pour un huitième mandat, un nombre considéré comme exagéré par une bonne partie de la population qui rêve d'alternance. Surtout que le concerné n'est plus au top de sa forme depuis un moment maintenant.
Paul Biya, l'homme né en 1933, n'est pas très présent lors des débuts de la campagne, ce qui suscite des interrogations. Lancée officiellement le 27 septembre 2025, cette initiative pour faire la cour aux électeurs livre des scènes de liesse et de communion sur toute l'étendue du territoire.
Le président Paul Biya a donné le coup d'envoi de cette campagne avec un slogan mettant en avant un nouveau mandat placé sous le signe de la grandeur et de l’espérance, résumé par le slogan : « Le septennat des grandes espérances ». Mais actuellement, il est absent, ce qui alimente les spéculations sur son implication réelle dans la campagne.
Compte tenu de son état de santé dégradant, le patron du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir, se trouve dans un pays d'Europe, pour se ressourcer selon nos sources.
Ce n'est pas une chose qui ravit vraiment les citoyens, surtout les membres de la diaspora qui suivent avec beaucoup d'attention le déroulement des festivités depuis là où ils se trouvent. Ils ont réussi à localiser Paul Biya et lui ont rendu une petite visite, non de courtoisie.
Les membres de la Brigade anti-sardinard se sont rendus à l'hôtel où séjourne, lui demandant avec véhémence et violence de quitter le bâtiment pour aller battre campagne à Maroua, comme tous les autres candidats engagés dans la course pour l'élection présidentielle. La chasse a été vive du côté de la Suisse.
« Paul Biya assassin. Il doit partir. Il doit sortir. Qu'il aille se soigner dans son pays où les gens meurent. Les Camerounais souffrent au pays. Le peuple camerounais le réclame, qu'il rentre. Les élections c'est le 12 octobre alors qu'est-ce qu'il cherche ici (…) », ce sont des mots qu'on entend les membres de la BAS répéter en essayant de forcer les portes sécurisées par des agents.