Dans quelques semaines, les Camerounais passeront aux urnes pour poser leur doigt mouillé d'emprunte devant le nom du candidat qu'ils veulent voir à la tête du pays au cours des sept prochaines années. La prochaine élection est prévue pour 2032, alors celle-ci s'annonce très cruciale pour le présent et l'avenir du pays ainsi que de ceux qui l'habitent. En l'état, quel est le candidat qui séduit le plus l'électorat ?

La question a été posée à l'intelligence artificielle et elle n'a pas manqué de répondre. La possibilité de Paul Biya de gagner l'élection présidentielle de 2025 au Cameroun, dit-elle sans ambages, est un sujet de débat. Certains pensent qu'il peut encore gagner, tandis que d'autres estiment que son mandat de président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a expiré en novembre 2021, ce qui pourrait rendre contestable toute investiture de candidat du RDPC à la présidentielle.

Sauf que le chien aboie, mais la caravane. C'est la théorie que semblent suivre les institutions de la République qui disposent de pouvoir pour rappeler à l'ordre le parti de Paul Biya si les règles établies en la matière ne sont pas respectées. Pourtant, les mêmes institutions ont mis un stop à la candidature de Maurice Kamto sous la bannière du Manidem n'étant pas son parti traditionnel.

Les arguments pour et contre la candidature de Paul Biya sont nombreux. Selon l'IA, le sondage lui est favorable. Par exemple, un grand institut africain en a réalisé un. Le résultat obtenu est que Paul Biya est en tête des projections pour la présidentielle de 2025 avec 41,66 % des intentions de vote.

Cependant, selon les statuts du RDPC, le mandat de président national de Paul Biya qui a déjà expiré, ajouté au fait qu'aucun congrès n'ait été organisé pour élire un nouveau président national, rend hésitants les votants et frustrent les élites du pays qui voient venir une nouvelle fraude pour donner sept nouvelles années de présidence à celui qui est déjà le plus vieux président encore en exercice au monde.

L'IA parle également de l'impossibilité juridique. Cette situation pourrait rendre impossible la convocation d'un congrès pour élire un nouveau président national ou investir un candidat à la présidentielle. Selon des opinions d'experts et d'opposants, Albert Dzongang, ancien député du RDPC et ancien candidat à l'élection présidentielle, Paul Biya ne peut pas gagner une élection en raison de son bilan négatif.

En ce qui concerne l'opposition, elle est divisée sur la stratégie à adopter pour les élections de 2025, ce qui pourrait influencer l'issue du scrutin et favoriser Paul Biya. Bello Bouba Maigari et Issa Tchiroma Bakary sont les têtes actuellement les plus en vue. S'ils trouvent une solution, comme la fusion des chances par exemple, ils peuvent bénéficier d'un soutien national immense et mettre le RDPC dans une situation difficile, estime l'intelligence artificielle.