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Actualités of Vendredi, 28 Avril 2017

Source: cameroon-info.net

Nous n'avons pas à faire plaisir au Président - David Abouem A Tchoyi

David Abouem A Tchoyi apporte des éclaircis sur le travail de la Commission du Bilinguisme David Abouem A Tchoyi apporte des éclaircis sur le travail de la Commission du Bilinguisme

Ils ont été installés le 27 avril 2017 par Philemon Yang le Premier Ministre (PM). Les membres de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme ont donc officiellement pris fonction. Approché par le quotidien Le Jour édition du 28 avril 2017, David Abouem A Tchoyi l'un des membres de la Commission parle du travail de ladite Commission. "Le Président a signé un décret indiquant nos attributions. Maintenant il y a la loi et il y a l'esprit de la loi. Il faudrait que chacun d'entre nous indique la manière dont il comprend l'esprit du texte. Sur cette base nous nous attendons sur quelque chose".

Sur ce qui se dit et se fait au quotidien dans une Commission comme celle-là, David Abouem déclare "nous avons une feuille de route fixée par le décret du Président de la République. La première tâche consiste à bien comprendre toute l'étendue et la profondeur de nos attributions. Ensuite sur la base du programme d'action que nous allons mettre en place, chacun intervient suivant sa sensibilité et en fonction des problèmes à l'ordre du jour. Si on prend par exemple la question anglophone, chacun dit ce qu'il pense, nous échangeons puis nous évoluons vers une position commune".

Sur le fait que la Commission reste un organe consultatif, David Abouem qui a occupé la fonction de secrétaire général des services du Premier Ministre déclare "ayant l'habitude de ces commissions, je puis vous dire que nous avons siégé dans une commission pareille en 1979. J'en étais le rapporteur. Nous avons fait un certain nombre de recommandations, avec application à moyen ou à long terme pour les autres. Le Président Ahidjo les a toutes appliquées du moins celles qui étaient d'application immédiate et à court terme puisqu'il est parti 3 ans plus tard. Si vous prenez par exemple la question anglophone, si on avait dès le départ des gens ayant réfléchi sur le problème de la justice, sur le problème des enseignants et qui avait mis des propositions sur le bureau du Président de la République au mois d'octobre lorsque la crise commençait, je suis certain que la situation n'aurait pas évolué"