Cabral Libii et ses collaborateurs n'ont plus de scrupule, ni de limite dans leur boulimie du pouvoir et de l'argent.
Comme on pouvait l'imaginer, ils s'en prennent déjà à leur collègue députée Nourane Foster qui vient de se démarquer par sa décision de boycotter la rentrée parlementaire de ce lundi 03 novembre.
Dans une publication partagée par Clotaire, un proche collaborateur de Cabral Libii, on lit l'activiste Kleins Reporter dénoncer "l'Attitude Anti-Républicaine de la Députée Nourane Foster" et l'invitant à déposer sa démission dans les plus brefs délais.
"Citoyens camerounais, patriotes attachés à la stabilité et au progrès de notre chère Nation,
Nous venons par la présente dénoncer avec la plus grande vigueur l'attitude irresponsable et gravement anti-républicaine de la députée Nourane Foster, élue du peuple camerounais à l'Assemblée Nationale. En choisissant de suivre l'opposant Issa Tchiroma Bakary dans le maquis de la sédition, et en adhérant à son appel à observer les "villes mortes" – ces paralysies économiques et sociales qui asphyxient notre pays –, Madame Foster trahit non seulement son serment de loyauté envers la République, mais aussi le mandat confié par ses électeurs.
Cette décision, prise au mépris des institutions républicaines, n'est rien d'autre qu'une désertion pure et simple de ses devoirs, au profit d'actions subversives qui menacent la cohésion nationale et le bien-être de millions de Camerounais.
Nourane Foster, en tant que première femme députée camerounaise à rejoindre ouvertement les actes anti-républicains initiés par des jeunes Camerounais exilés à l'étranger, porte une responsabilité historique et morale accablante. Au lieu de défendre les intérêts de la Nation au Parlement, elle opte pour la voie de la division et du chaos, encourageant des initiatives qui paralysent la vie économique du Cameroun : fermetures forcées d'entreprises, interruption des chaînes d'approvisionnement, et frein au développement tant espéré. Cette posture n'honore ni les femmes camerounaises qu'elle prétend représenter, ni les sacrifices des générations passées pour l'unité de notre pays.
Elle doit, sans délai, quitter son siège à l'Assemblée Nationale pour se consacrer pleinement à ces "activités" qu'elle semble privilégier, libérant ainsi la place à des élus véritablement engagés pour le Cameroun.
Cette trahison n'est pas un acte isolé ; elle s'inscrit dans une logique de déstabilisation qui affaiblit nos institutions.
Nous rappelons que la loi camerounaise est claire et intransigeante sur ce point. Conformément à l'Article 14 de la Constitution du Cameroun du 18 janvier 1996 (modifiée par la loi n° 2008/001 du 14 avril 2008), les députés de l'Assemblée Nationale "représentent la Nation tout entière" et sont tenus de "défendre les intérêts supérieurs de la République". Tout manquement à cette obligation de loyauté constitue une violation grave du serment prêté lors de l'installation (Article 15 de la même Constitution), engageant la responsabilité personnelle et politique de l'élu.
Par ailleurs, le Code Pénal camerounais (Loi n° 67-LF-1 du 12 juillet 1967, tel que modifié), à son Article 331, punit de peines sévères quiconque "s'associe à une entreprise de nature à troubler l'ordre public ou à porter atteinte à l'autorité de l'État", y compris les actes de sédition ou de rébellion.
Les élus de la Nation, en vertu de leur statut, sont particulièrement visés par ces dispositions, car ils ont juré fidélité à la République et non à des agendas personnels ou partisans. L'adhésion à des "villes mortes" ou à des mouvements anti-républicains tombe sous le coup de ces textes, exposant les responsables à des sanctions pénales, y compris la déchéance de mandat (conformément à l'Article 47 de la Loi n° 92/010 du 16 juillet 1992 portant sur les élections législatives, qui prévoit la perte du mandat pour "comportement incompatible avec les fonctions de député").
Nous exigeons :
La démission immédiate de Nourane Foster de l'Assemblée Nationale, afin qu'elle assume pleinement les conséquences de ses choix.
Une enquête parlementaire et judiciaire rapide pour qualifier ces actes comme anti-républicains et appliquer les sanctions prévues par la loi.
Une mobilisation nationale pour rappeler à tous les élus leur serment : servir le Cameroun, et non le diviser.
Le Cameroun est plus grand que les ambitions personnelles ou les calculs politiciens.
Ensemble, protégeons notre République contre les vents de la discorde !
Vive le Cameroun uni et prospère !
Vive la République indivisible !"









