Noun: des bandits prennent plusieurs personnes en otage et exigent une rançon de 17 millions

Plusieurs personnes seraient actuellement pris en otage à Nkouptamo, dans le Noun par des bandits.

D'après des informations diffusées par des la plateforme proche de l'armée Klein Reporter, les hommes armés réclament une rançon de 17.500.000 FCFA pour la libération des personnes qu'ils tiennent en otage.

"Ces 03 individus retiennent des otages dans la localité de Nkouptamo (Noun) et exigent pour leur libération la somme de 17.500.000 FCFA. Vivement que les populations aident les forces de défense à les débusquer et les neutraliser", écrit la plateforme.

La prise d'otage avec promesse de libération contre paiement d'une rançon est devenu de plus en plus récurrent au Cameroun.

En mai dernier, 5 personnes ont été arrachés des griffes de quelques bandits à Garoua, par des gendarmes.

"Dans la nuit du 28 au 29 avril 2022 vers minuit, cinq individus, dont un muni d'une arme de guerre type Ak47 et trois munis d'armes de chasse et d'une machette, ont fait irruption dans le village Sekehi, arrondissement de Touroua, et ont pris en otage cinq personnes âgées entre 15 et 31 ans. Alertés, les éléments de la Brigade de Gendarmerie de Touroua se sont lancés à la poursuite de ces présumés malfaiteurs qui avaient pris la direction des forêts vers Tcheboa en partance pour le Mayo-Rey. Cette poursuite, engagée avec l'appui des membres des comités de vigilance de Touroua, Tcheboa et Tsorke, permettra de retrouver les présumés kidnappeurs dans les montagnes aux environs de 18 heures le 29 avril. Ces derniers ouvriront le feu sur les forces de l’ordre qui prendront rapidement le dessus", avait écrit la gendarmerie.

"Le bilan de cet accrochage fait état de deux présumés malfrats, âgés de 23 ans, neutralisés, une arme de guerre type Ak47 récupérée, ainsi qu'une boîte chargeur et 16 munitions de calibre 7,62", avait-elle ajouté.

"Les cinq otages ont été libérés et remis à leurs familles respectives après les éléments d'enquêtes et une consultation médicale à l'hôpital de Touroua, sous la coordination du Sous-Préfet de céans. L'enquête ouverte par la Compagnie de Gendarmerie de Garoua III se poursuit", pouvait-on, par ailleurs lire dans le communiqué.