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Actualités of Wednesday, 17 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Noso : mauvais temps pour un général obligé d'arrêter le combat

Guerre dans l'Ambazonie Guerre dans l'Ambazonie


• L’Ambazonie est bouillante depuis un moment

• La guerre prend une autre allure dans la région

• Ajouté aux dissensions dans les factions

La guerre en Ambazonie est l’un des sujets les plus débattus sur la place publique. La situation chaotique observable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) ne faiblit pas. Chaque jour, des personnes sont tuées, que ce soit des populations civiles ou des corps habillés. Avec des exigences diverses, les factions amazoniennes sévissent. En l’occurrence, une faction serait en voie de disparition.

C’est le journaliste Michel Biem Tong qui avance vers cette affirmation sur sa page Facebook : « La faction Marienta est-elle en train de voler en éclats ? », se demande-t-il.

« A peine ont-ils créé leur gouvernement pour combattre le cabinet de Sako Ikome que la bagarre a commencé entre eux. Dès le début de cette félonie, j’avais pressenti un manque de sérieux et une volonté de détruire la révolution au profit de Yaoundé », explique l’homme de média camerounais, bien renseigné sur la situation dans le Noso.

Michel Biem Tong renseigne surtout qu’aujourd’hui, « l’édifice s’écroule de lui-même. Comme quoi, toute entreprise fondée sur le mensonge, la manipulation et la délation ne peut tenir longtemps debout ».

Il y a vingt-quatre (24) heures, Michel Biem Tong a informé qu’en « ce moment au sein de faction ambazonienne dirigée par Aya Marienta, c’est la guerre ».

Un internaute, comme relayé mardi le 16 août par la rédaction, avait commenté l’information : « Les dissensions entre ces milices interhawees ne portent pas sur le territoire mais sur le partage du peu de ressources disponibles à partir de Yaoundé pendant qu'en face, c'est l'abondance chez les vrais combattants ambazoniens. Et donc logiquement le doute s'installe ».

Michel Biem Tong lui a répondu : « Justement, ils n’ont ni argent ni contrôle sur les groupes armés. Je pleure Field Marshall qui a cru un seul instant à ces gens-là ». On se demande si avec ces guerres et incompréhensions, les factions ambazoniennes ne seraient-elles pas sur le déclin ?