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Actualités of Wednesday, 20 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Noso: des milices armées de fusils et gourdins pour combattre les ambaboys

Carte de l'Afrique centrale avec le Cameroun Carte de l'Afrique centrale avec le Cameroun

• Plusieurs milices ont été mises en place dans plusieurs villes et villages au Cameroun

• Le rôle de ces milices est de combattre les sécessionnistes

• Ces derniers sont accusés de divers agressions et vols


Dans un article publié par le correspondant de notre confrère VOA, nous apprenons que plusieurs milices présentées comme des comités d’auto-défense ont été mis en place dans plusieurs villages et villes proches des zones anglophones comme Mbouda, Galim, Babadjou, Babisenge, Foumban, Foumbot et Bafoussam.

Selon notre confrère qui cite un haut fonctionnaire du gouvernement de Bamboutos, plusieurs milices ont été armées de fusils, de gourdins et machettes dans le cadre de leur mission.

"Les villes francophones du Cameroun à la frontière avec les régions occidentales anglophones créent des milices pour arrêter les incursions séparatistes. Les milices disent que les séparatistes entrent dans les villes francophones pour voler de la nourriture et des armes pour leur mouvement ou agir de manière indépendante en tant que criminels armés", écrit VOA.

"François Franklin Etapa est le plus haut fonctionnaire du gouvernement de Bamboutos, le quartier où se trouve Galim. Etapa a déclaré que des milices avaient été créées dans tous les villages et villes à la frontière avec le nord-ouest anglophone pour arrêter les incursions. Etapa a déclaré que Bamboutos fait face à des assauts répétés de sécessionnistes en raison de sa situation géographique, à proximité des régions anglophones. Il a déclaré que les attaques séparatistes avaient refroidi le moral des civils. Il a déclaré avoir décidé de créer des milices dans tous les villages pour aider à combattre les séparatistes qui traversent les zones anglophones pour commettre des atrocités dans les zones frontalières francophones", peut-on également lire dans l’article.

La crise anglophone qui a débuté avec des avocats, qui ont protesté en octobre 2016 contre l’absence d’une version anglaise des actes de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires, s'est enlisée de plus en plus au fil des années.

Depuis, les violences armées sont le quotidien des populations dans un conflit qui a fait près de 3.500 morts et plus de 700.000 déplacés internes.