Actualités of Tuesday, 16 December 2025

Source: www.camerounweb.com

Ngoh Ngoh, Mouelle Kombi, Joeseph Antoine Bell: Révélation exclusives sur un complot contre Eto'o

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Nommé en février 2023 à la tête du Comité d’orientation de l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs (ONIES), Joseph Antoine Bell incarne une mission bien précise : compliquer la gestion des stades au Cameroun, notamment pour la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Selon des sources proches du dossier, sa nomination, orchestrée par Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, et Narcisse Mouelle Kombi, ancien ministre des Sports, aurait pour objectif principal de limiter l’influence de Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT.


Le décret présidentiel du 6 février 2023, signé par Paul Biya, officialise la nomination de Joseph Antoine Bell à la tête de l’ONIES. Une décision qui ne relève pas du hasard. Ancien gardien de but emblématique des Lions Indomptables, Bell est aujourd’hui perçu comme un instrument politique pour contrer Samuel Eto’o, dont les ambitions et la popularité dérangent au sommet de l’État.
Selon des observateurs, Bell aurait pour mission de rendre difficile l’accès aux stades pour la FECAFOOT, sans pour autant se soucier de leur entretien. Une stratégie qui vise à affaiblir la fédération et à saper l’autorité de Samuel Eto’o, dont les relations avec le pouvoir en place sont notoirement tendues.


Depuis sa prise de fonction, Joseph Antoine Bell n’a pas caché son animosité envers le président de la FECAFOOT. Ses sorties médiatiques, notamment sur Radio France Internationale (RFI), sont souvent perçues comme des attaques personnelles contre Samuel Eto’o. Lors de sa dernière intervention, Bell a de nouveau critiqué la gestion de la fédération, alimentant une polémique qui dépasse le simple cadre sportif.

Pour beaucoup, cette rivalité reflète une lutte d’influence au sommet de l’État camerounais. D’un côté, Samuel Eto’o, qui incarne une volonté de modernisation et d’indépendance du football camerounais. De l’autre, Joseph Antoine Bell, perçu comme un relais du pouvoir en place, chargé de maintenir un contrôle strict sur les infrastructures sportives.


Alors que les stades camerounais nécessitent des investissements massifs pour répondre aux normes internationales, la mission de Bell semble se concentrer sur l’obstruction plutôt que sur l’amélioration des infrastructures. Des sources internes dénoncent un manque de volonté politique pour entretenir ces équipements, ce qui pourrait, à terme, compromettre l’organisation d’événements sportifs majeurs au Cameroun.

Cette situation pose une question cruciale : le football camerounais est-il en train de devenir l’otage d’une guerre d’egos ? Entre les ambitions de Samuel Eto’o et les manœuvres de Joseph Antoine Bell, c’est toute la crédibilité du sport camerounais qui est en jeu.


La nomination de Joseph Antoine Bell s’inscrit dans un contexte politique plus large, marqué par des tensions entre le pouvoir central et les acteurs du sport. Samuel Eto’o, avec son charisme et son ambition, représente une menace pour l’establishment, qui cherche à maintenir son emprise sur le football, un secteur stratégique en termes d’image et d’influence.

Pour les observateurs, cette situation illustre une crise de gouvernance au Cameroun, où les intérêts personnels priment souvent sur l’intérêt général. Alors que le pays a besoin de stabilité et de vision pour son sport, les querelles internes risquent de compromettre son avenir footballistique.