Ngoh Ngoh, Mbarga Nguélé, Mopa… : Amougou Bélinga dresse la liste de ses ennemis

Le patron du groupe l'anecdote commence l'année 2023 par de nouveaux scandales. Exposé par un document confidentiel sur ses affaires "louches" qui a été publié sur les réseaux sociaux, l'homme d'affaire crie à un complot.

Derrière les personnes qui ont fait fuité les documents qui retracent les marchés de plusieurs milliards dont il a bénéficié de la présidence de la République, Amougou Bélinga voit plusieurs pontes du régime qui veulent, selon lui, l'envoyer derrières les barreaux.

Selon Jeune Afrique, le Zomloa sait très bien qui a fuité ces documents qui circulent depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux.

L'homme d'affaire s'est confié à plusieurs proches et se dit prêt à se battre jusqu'au bout.

"À ses proches, il cite pêle-mêle l’Agence nationale d’investigation financière (Anif), le ministère du Contrôle supérieur de l’État, la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN), la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), la Direction générale des impôts (DGI)… À l’en croire, tous seraient à ses trousses, et son doigt accusateur finit souvent par pointer dans la direction de Ferdinand Ngoh Ngoh, le puissant secrétaire général de la présidence", écrit Jeune Afrique.

"Mais Amougou Belinga, qui fait déjà l’objet d’un monumental redressement fiscal, jure qu’il ne pliera pas. Ce procédurier, qui affiche en photo de profil WhatsApp sa proximité avec Laurent Esso, le ministre de la Justice, et se dit volontiers victime de la guerre des clans qui agite Yaoundé dans la perspective de l’après-Biya, n’hésite pas déposer plainte à tour de bras", ajoute le magazine.

En effet, Jeune Afrique donne une information que beaucoup d'observateurs de l'actualité camerounaise savent déjà.

L'on se rappelle encore du jours le PDG du groupe l'anecdote a été interdit de sortir du territoire camerounais et son passeport confisqué par policiers à l'aéroport, alors qu'il tentait de voyager en France en 2022. Plusieurs de ses proches avaient alors vu le DGSN, Martin Mbarga Nguélé derrière cette manœuvre. Ce dernier aurait reçu des ordres d'Etoudi. Qui d'autres que le SGPR pouvait donner un tel ordre, quand on sait que Amougou Bélinga et le Directeur du Cabinet civil de la présidence étaient des proches?