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Actualités of Tuesday, 11 April 2023

Source: INTÉGRATION

NOSO : un rebondissement énorme survient, Paul Biya au dors mur obligé d'agir au plus vite

la diplomatie canadienne semble avoir choisi le silence. la diplomatie canadienne semble avoir choisi le silence.

Par rapport à son offre de médiation entre le gouvernement et les milices sécessionnistes présentes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la diplomatie canadienne semble avoir choisi le silence.

Ya-t-il encore une place pour la crise anglophone dans la diplomatie canadienne ? La réponse ne coule pas de source. Après avoir annoncé l’arrivée de Peter Mac Dougall (sous-ministre délégué aux Affaires étrangères du Canada) au Cameroun, il y a quelques jours, Intégration a sollicité Grantly Franklin le 1er avril dernier. Dans sa réponse, le porte-parole en charge des relations avec les médias au ministère canadien des Affaires étrangères s’est doté d’un tamis langagier plus fin.

«Merci de nous avoir contactés. Veuillez noter que nous avons bien reçu votre demande et que nous vous répondrons dans les plus brefs délais. Pourriez-vous accepter notre réponse en début de semaine prochaine?», a répondu Grantly Franklin, dans la soirée du 1er avril 2023. Depuis lors, plus rien ne filtre.

La situation est d’autant plus surprenante que, même nos sources proches du Haut-commissariat du Canada au Cameroun ont modifié leur discours. À les écouter, l’on devine que leur cadre de communication s’inscrit désormais dans un lignage qui leur interdit de livrer la moindre information relative à la médiation canadienne dans la crise anglophone. Pour ceux qui scrutent avec gourmandise la concrétisation de ladite offre, le silence d’Ottawa trahirait en creux un mouvement régressif, à rebours de son enthousiasme (pourtant) publiquement affiché depuis janvier 2023.

Que s’est-il passé ?

Au bout d’une telle interrogation, il y a fort à parier que les désaccords et malentendus entre le Canada et le Cameroun ont fait leur œuvre. Par une méthode qui reste à découvrir, Yaoundé et Ottawa semblent avoir déplacé le thème de la résolution de la crise anglophone vers le contrôle préalable et systématique de la communication. Selon certains observateurs, en direction de l’opinion publique internationale, les deux parties auraient choisi de donner le sentiment frelaté que tout est gelé.