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Actualités of Thursday, 17 November 2022

Source: www.camerounweb.com

NOSO : témoignage vibrant d'une Camerounaise qui a perdu son frère dans la guerre

Guerre dans le Noso Guerre dans le Noso

La guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) afflige les familles. Beaucoup de soldats et de combattants séparatistes sont tués ou grièvement blessés. Aussi, les populations civiles sont malencontreusement touchées. La guerre a ses dommages, comme cette famille détruite qui demande de l’aide aux bonnes volontés.

C’est la page Slaybabe qui a relayé jeudi le 17 novembre 2022 l’histoire d’une femme désespérée qui voit tout son monde s’écrouler autour d’elle.

« Merci déjà pour l'aide que vous apportez aux démunis sur votre page.

J'aimerais s’il vous plaît que vous postez mon problème. En fait je suis une jeune dame de trente-quatre (34) ans à qui la vie n'a pas fait de cadeau depuis la mort de notre maman en 2008.

Je suis là deuxième née de quatre (04) enfants, moi-même j'ai trois (03) enfants à ma charge. Mes deux et la dernière est la fille de mon défunt frère décédé au Noso, celui même sur qui nous tous nous comptons.

Ce qui m'emmène vers vous, c'est l'aide pour la chirurgie de la dernière, la fille de mon défunt frère. Elle souffre en fait d'une appendicite. Depuis je n'ai jamais su. Elle se tordait de douleur parfois qu'elle a mal au ventre.

Je l'emmenais chez les docteurs du quartier mais hier ça n'allait pas, je suis allée au centre de santé avec mes dernières économies qui me restaient, je vis seule avec les trois (03) et je vends les articles en ligne pour avoir un peu de commission.

Moi-même ça ne me laisse pas. Arrivée au centre de santé, la dame a donné des calmants, ça allait mais au bout d'une heure, la douleur a repris quand elle touche son ventre elle me dit qu'elle pense que c'est l'appendicite et que nous devons faire l'écho pour qu'elle confirme et prépare déjà les sous pour l'opération parce que si ça enfle plus que ça, ça peut exploser et ça entraîne la mort subite de l'enfant.

C'est pourquoi je me retourne vers vous. Si les âmes de bonne volonté peuvent m'aider, peu importe l'aide, je vais prendre s’il vous plaît.

Moi-même je suis à bout. Le peu que j'avais, j'ai donné là-bas, nous sommes à la maison ».