NOSO et Sawa : Célestin Djamen crée une polémique après sa rencontre avec Atanga Nji

Il y a quelques jours, le lanceur d’alerte Boris Bertolt avait annoncé une rencontre secrète entre le président du parti politique APAR Célestin Djamen et le ministre de l’Administration, Paul Atanga Nji. Cette polémique avait suscité des réactions diverses sur les réseaux sociaux. Dans la foulée, Célestin Djamen publie une tribune sur la guerre dans le NOSO et le problème Sawa. Cette sortie lui a valu une nouvelle sortie du lanceur d’alerte qui y voit les fruits de la crruption.

Nous vous proposons la Tribune en question


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Dire qu’il y a un problème anglophone c’est aussi admettre qu’il y a un problème Sawa

Dire qu’il y a un problème anglophone c’est aussi admettre qu’il y a un problème du Grand Nord

Dire qu’il y a un problème anglophone c’est aussi admettre qu’il y a un problème Bamiléké
Dire qu’il y a un problème anglophone c’est aussi admettre qu’il y a un problème Bassa

Dire qu’il y a un problème anglophone c’est admettre qu’il y a un problème Ekang-beti

Alors chers frères et sœurs, arrêtons d’être si ridicules, je dis et je redis aujourd’hui qu’il ne peut y avoir un problème anglophone (d’aucuns appellent ça le déni) et moins encore francophone car partout où mon frère camerounais souffre surtout à l’intérieur du pays, il y a un problème CAMEROUNAIS et ce qu’elle que soit la zone où il est né. À force de tribaliser ou d’anglophoniser les problèmes, croyant qu’il s’agit là de la voie royale pour résoudre le problème, en vérité on tue le Cameroun à crédit. L’expression « anglophone » « francophone » sont de pures inventions de la colonisation. Alors devons-nous accepter d’être des esclaves et des colonisés à VIE ?

Dans la même veine, je suis convaincu que le « statut spécial » fût une très grave erreur historique puisque que ça renvoie automatiquement à ce que nous voulons oublier : LA COLONISATION, reconnu par le Président français lui-même comme un CRIME CONTRE L’HUMANITÉ en 2017 à Alger. Mais il n’est pas tard d’abroger cette résolution venimeuse du « Grand Dialogue » je fais confiance à la République et à ses valeurs.