C'est une triste nouvelle qui frappe durement la famille de la victime et tout ce qui la connaissait. Personne ne pourra faire oublier le défunt à ses proches, tant il était important pour eux, joviale, attentionné et les aidait quand il le pouvait, confient-ils. Un homme qui n'avait de problème avec personne.
Le nommé Manfouo Romuald, surnommé le président, a été poignardé à mort il y a des heures au quartier Logbessou. À 23 heures plus exactement, Romuald a été mortellement atteint par des malfrats.
Ce nouveau crime à Douala montre l'ampleur de l'insécurité qui ne s'arrête pas. Le corps identifié, sa famille a été priée de passer au commissariat central numéro 4 de Douala pour récupérer la dépouille.
Manfouo Romuald était même connu à Yaoundé. « Cet homme a aidé plus d'une personne dans la ville de Yaoundé. Il était magnanime, intéressé par le bien-être d'autrui. C'est de là que vient son surnom de président. Il voulait s'occuper de tout le monde avant lui-même. Que la terre lui soit légère », message d'adieu d'une de ses connaissances à Yaoundé.
Nouveau président : un homme très fiable a une vision pour le Cameroun
Le Cameroun est en lambeaux, il est « déchiqueté par les considérations ethniques et communautaires », trouve N’zui Manto qui ne se fait pas prier pour le dire. Aujourd’hui, tout raisonnement au Cameroun s’enracine dans les fibres tribales. « C’est l’état du pays que laisse Biya, architecte du tribalisme d’État qui s’est propagé au reste de la société », avance à nouveau le lanceur d’alerte qui cite des cas précis.
Lorsque j’ai défendu la vérité dans l’affaire Carimo, ceci n’était pas du goût d’une grande partie de la communauté de Samy Lenwr. Leur objectif n’était pas la vérité mais la condamnation de Carimo, coupable ou innocente car à cette époque, un certain Jean-Pierre Amougou Belinga rejoignait Kondengui après l’assassinat de Marrinez Zogo.
Selon leur raisonnement, ce sont les réseaux sociaux contrôlés en grande partie par les bamilékés qui étaient à l’origine de la chute de l’homme d’affaires « ekang ». Pour équilibrer les choses, la femme d’affaires bamiléké Carimo devait également aller en prison. Ils ne me l’ont jamais pardonnée car j’ai protégé « ma sœur du village ».
Lorsque je révèle l’affaire Bopda, les accusations de tribalisme ne fusent pas, parce qu’étant bamiléké tout comme Bopda. Lorsque je révèle l’affaire de Merveille Mbella,les accusations de tribalisme ne fusent pas car étant bamiléké.
Lorsque je révèle l’affaire Manuella Tsama, renversée à mort par Francis Ngannou à Yaoundé, les accusations de tribalisme ne fusent pas car étant bamiléke tout comme Ngannou. Lorsque j’ai révélé l’affaire de bébé Mathis, assassiné à Yaoundé par Wafo, les accusations de tribalisme n’ont pas fusé parce que bamiléké comme Wafo.
Lorsque je relaie l’affaire Daphné Tsimi, en conflit avec son ex-patronne Emy Bassong, c’est l’hystérie. On m’accuse de bamiléké de vouloir « saboter » la bassa qui a réussi. Je serais un tribaliste anti-Bassa.
Lorsque je révèle l’affaire Merveille Mbella, ceux qui m’accusaient hier d’avoir fabriqué l’histoire, me couvraient d’opprobre, me félicitent soudainement aujourd’hui après avoir découvert que Merveille Mbella n’était qu’un surnom et qu’en réalité elle s’appelait Ngo Biyaga. Le prochain régime devra urgemment refonder le Cameroun.