Face à un « nouveau type de cancer » et à l’endométriose méconnue, le CHRACERH de Mme Chantal Biya passe à l’offensive ! Dépistages massifs et techniques de pointe dévoilés.

Lors de la cérémonie de Noël, l’ADG a tiré la sonnette d’alarme et détaillé le plan de bataille du centre. 1000 femmes dépistées en une semaine, un chiffre qui cache une urgence.

Ce n’était pas qu’une cérémonie de célébration, mais un véritable briefing de guerre contre des pathologies qui ravagent en silence. Ce 24 décembre 2025, au CHRACERH, l’allocution du Posteur Jean-Marie Cassia devant la Première Dame Mme Chantal Biya et les diplomates a mis en lumière un front sanitaire alarmant.

Derrière les chiffres impressionnants de 576 bébés PMA en 2025 et l’objectif des 1000 bébés pour 2028, se cache une réalité moins glorieuse : la santé des femmes camerounaises est sous la menace d’un « nouveau type de cancer » et de l’endométriose, une maladie « très méconnue ici mais qui existe pourtant ». Face à ce péril, le centre, œuvre inspirée de la Première Dame, monte en première ligne.

Les campagnes de dépistage gratuit ont explosé, avec une emphase particulière sur les cancers du sein et de l’utérus. Le résultat est aussi spectaculaire qu’inquiétant : plus de 1000 femmes dépistées en l’espace d’une seule semaine. Un chiffre qui révèle l’ampleur du besoin et la course contre la montre engagée par le personnel.

Pour gagner cette bataille, le CHRACERH mise sur l’excellence. Sa participation au congrès international des chirurgiens endoscopiques lui a donné les « coups d’avance » nécessaires pour maîtriser des techniques de pointe de « prison-chage » (probablement précision-chirurgie) contre l’endométriose. Cette quête d’expertise a été couronnée par la remise de trophées internationaux (Lourriers) à la marraine du centre, preuve que le combat est aussi mené sur la scène mondiale.

La visite émouvante de Mme Chantal Biya au service des bébés nés en vitraux (FIV) et la remise de cadeaux ont rappelé le cœur de cette mission : redonner l’espoir. Une survivante témoigne : « J'ai été suivie au cancer et puis j'ai eu des jumeaux… Pour l'avenir, ça fait ma fierté. »

Cette cérémonie de fin d’année, bien au-delà des vœux traditionnels, a été un cri de mobilisation. Elle a souligné, sous le regard attentif de la Première Dame, l’infatigable combat du CHRACERH contre des ennemis invisibles, faisant de ce centre un bouclier indispensable pour les femmes du Cameroun. Une avant-garde d’espérance face à l’urgence sanitaire.