Mfegue Onana Jeanne Christelle sera inhumée ce weekend

Ebugnti a appris, de sources familiales, que les obsèques de MFEGUE ONANA Jeanne Christelle auront lieu ce weekend. Elles débutent d’ailleurs ce mercredi, 31 janvier 2018, par le tso’o. Il s’agit d’un ensemble de rites d’absolution qui sont pratiqués chez les peuples Ekang (Fang-Beti) , à la suite d’une mort violente (accident ou assassinat). La jeune femme sera inhumée samedi dans son village, arrondissement de Mbankomo, à la sortie sud de Yaoundé, sur la Nationale n°3.

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Un meurtre d’une rare violence

Le 16 janvier, MFEGUE ONANA Jeanne Christelle avait été retrouvée morte dans son lit. Elle avait été égorgée. De sources hospitalières, elle aurait été assommée à la tête avec un objet contondant, causant un immense hématome. Probablement surprise dans son sommeil. On lui aurait également ouvert le crâne jusqu’à l’oreille.

Il n’y a des chances que ces deux coups soient à l’origine du décès de la jeune femme de 33 ans. Elle aurait donc été égorgée post-mortem. Par pure cruauté ou folie meurtrière, la violence et la brutalité de ce meurtre sont inexplicables. Un acte d’une telle sauvagerie que son meurtrier lui aurait entièrement tranché la trachée.

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C’est donc une famille absolument dévastée qui s’apprête à aller enterrer la benjamine de la souche. La souffrance et l’incompréhension sont d’autant plus grandes l’on ne connaît toujours pas mobile de ce meurtre atroce. Puisque le meurtrier présumé reste introuvable.

Introuvable

Elle avait été aperçue vivante pour la dernière fois la veille, dans son domicile, en compagnie de de NGUELE NGUELE Jean Michel. Un jeune homme de 27 ans qu’elle connaissait depuis à peine six mois.

Un mandat de recherche a été émis contre lui le 18 janvier par la Division des Recherches de la Délégation régionale de la Police Judiciaire du Centre. Le mandat précise que le susnommé « fait l’objet d’une procédure […] pour l’assassinat de la nommée MFEGUE ONANA Jeanne Christelle ».

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De sources proches de l’enquête, il se serait rendu, au lendemain de son macabre forfait, chez une autre de ses compagnes toujours à Yaoundé. Dénoncé, il aurait disparu avant l’arrivée des forces de l’ordre. Les mêmes sources, le mode et la violence de ce crime font de lui « un vrai psychopathe ». Il pourrait donc avoir déjà tué avant et est considéré comme extrêmement dangereux.

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