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Actualités of Tuesday, 17 October 2023

Source: www.camerounweb.com

Mensonge d’Etat : de hauts cadres du RDPC dans la tourmente, Maurice Kamto a tout découvert

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Le samedi 14 octobre 2023, la ville d'Ebolowa devait être le théâtre d'un événement politique majeur : l'installation du bureau régional du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) du Sud. Cette manifestation prévue au stade municipal de Nko’ovos devait être présidée par le leader national du MRC, Maurice Kamto. Cependant, un arrêté d'interdiction émis par le Sous-préfet de l'arrondissement d'Ebolowa 2è a semé le doute et suscité des critiques.

L'une des raisons invoquées dans l'arrêté d'interdiction était la prétendue tenue d'une réunion des responsables du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) le même jour et au même endroit, à savoir la maison du parti du RDPC à Ebolowa et son esplanade. Selon le Sous-préfet, cette coïncidence géographique et temporelle posait un problème de sécurité et justifiait l'interdiction du meeting du MRC.
Cependant, des informations récentes indiquent qu'aucune réunion des responsables du RDPC ne s'est tenue le 14 octobre à la maison du parti du RDPC à Ebolowa, ni sur son esplanade. Cette révélation remet en question la justification de l'interdiction émise par le Sous-préfet et soulève des interrogations sur la véracité de ses déclarations.

Le Secrétaire national du MRC de la fédération du Sud, Abossolo Jules Blaise, a révélé dans une lettre datée du 9 octobre 2023 que le Sous-préfet avait demandé le report de la manifestation en raison de la visite attendue de la première Dame, Madame Chantal Biya, et du Secrétaire Général du Comité Central du RDPC, Monsieur Jean Kuete. Cependant, le fait qu'aucune réunion du RDPC n'ait eu lieu le 14 octobre remet en question la justification initiale de l'interdiction.

Cette situation a généré des doutes quant à la transparence des motivations derrière l'interdiction du meeting du MRC. Certains observateurs estiment que cette affaire souligne la nécessité d'une plus grande clarté et de l'application équitable des lois et règlements, en particulier en ce qui concerne les manifestations publiques et les rassemblements politiques.
L'interdiction du meeting du MRC et les circonstances entourant cette décision continuent de susciter des réactions et des discussions au sein de la communauté politique camerounaise. Les partisans du MRC et d'autres acteurs politiques restent vigilants quant au respect des droits démocratiques et des libertés civiques dans le pays.