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Actualités of Thursday, 7 May 2015

Source: cameroon-info.net

Mebara’s lawyers request rejected on grounds of authenticity

Cette décision devrait donc objectivement permettre à la procédure de suivre son cours le 21 Mai 2015, date du renvoi de l’affaire. Ce mardi 05 Mai 2015, le tribunal criminel spécial (TCS) siégeant dans le cadre de l’affaire dite Albatros, a rejeté la requête introduite par les conseils de Jean-Marie Atangana Mebara, au sujet de l’authenticité des pièces produites à l’instruction par l’ancien ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis, le défunt Jérôme Mendouga.

Au cours de l’audience précédente, on se souvient déjà que les avocats de l’ancien Sgpr, Maîtres Claude Assira et Denise Ekani avaient requis que le tribunal criminel spécial (TCS) aille enquêter auprès de Boeing, voire de l’ambassade du Cameroun aux États-Unis, pour vérifier la véracité des dépenses déclarées par l’ancien diplomate décédé. Poursuivis pour un détournement en coaction d’un montant de 05 millions de dollars US, destiné à l’achat d’un aéronef neuf pour le président de la république. Il est reproché aux accusés Jean-Marie Atangana, Sgpr à l’époque des faits, et à Jérôme Mendouga, ancien ambassadeur du Cameroun aux USA et représentant direct de l’Etat auprès de la maison Boeing, d’avoir solidairement --en lieu et place de l’avion neuf escompté-- opté pour l’acquisition d’un aéronef d’occasion.

Lors de l’instruction, tel que l’a soutenu l’avocat général dans ses conclusions de l’audience de ce mardi matin, l’ancien ambassadeur du Cameroun aux États-Unis, aujourd’hui décédé, avait allégué avoir utilisé le reliquat des 05 millions de dollars, pour effectuer le rapatriement du corps d’un Camerounais décédé aux États-Unis; régler certaines dépenses domestiques à l’ambassade, ainsi que pour s’acheter des costumes. C’est d’ailleurs l’argument qui a été avancé par le ministère public pour crédibiliser la thèse du détournement, tout en étayant le refus de toute éventuelle autre nouvelle expertise. Avant la prise de parole du ministère public, Maître Claude Assira avait au préalable, au cours de son intervention, explicitement demandé au tribunal d’abandonner les charges au profit de son client.