Actualités of Sunday, 9 November 2025

Source: www.camerounweb.com

Me Alice Nkom accuse Nathalie Yamb de travailler pour Paul Biya et ses ministres

Dans une publication, l'avocate Alice Nkom accuse l'activiste panafricaniste camerounise, Nathalie Yamb de collusion avec le pouvoir de Yaoundé incarné par Paul Biya et ses lieutenants.

La publication titrée "la Minute de Nathalie Yamb", l'avocate engagée dans la lutte pour les Droit de L'homme, déhabille publiquement "la dame de Sotchi".

"Elle dénonce tout… sauf Biya. Pourquoi ? Les explications sont-elles crédibles?Comment une voix panafricaine peut-elle rester muette face à l’horreur vécue au Cameroun — terre africaine parmi les plus meurtries — et ne jamais prononcer le nom de Paul Biya ?

À moins que, dans la douleur africaine, certaines souffrances comptent moins que d’autres…

Nathalie Yamb face à ses contradictions

Récemment, Nathalie Yamb a attaqué Issa Tchiroma Bakary notre candidat ÉLU, insinuant dans un tweet que c’était lui qui aurait envoyé Boko Haram au Nord :

« 163 mercenaires de Boko Haram venus du Nigéria éliminés par les forces armées camerounaises… C’est le plan Z de Tchiroma et Enonchong ?? »

Rapidement, plusieurs sources de journalistes et médias crédibles ont démenti cette information.

Ironie du sort : le même jour, Brenda Biya publiait une vidéo parlant elle aussi de Boko Haram.

Une coïncidence qui interroge.

FAKE NEWS sur notre président ISSA TCHIROMA BAKARY dans quel but Nathalie ?

Dans une autre vidéo, Nathalie Yamb explique pourquoi elle ne s’en prend pas à Paul Biya :

Il ne participe pas aux colloques étrangers.

La France aurait réduit ses investissements au Cameroun, « en peau de chagrin ».
Elle ne se reconnaît pas comme Camerounaise issue de la déclaration de Berlin, mais comme Africaine.

Enfin, parce qu’elle aime bien « énerver ceux que ça énerve ».

1. “Biya ne participe pas aux colloques étrangers”

Un dictateur n’a pas besoin de colloques pour nuire à son peuple.
Son absence des forums internationaux n’est pas une preuve de sagesse — c’est une stratégie d’isolement.
Depuis 43 ans, Paul Biya dirige sans jamais rendre de comptes.

Ne pas voyager ne rend pas vertueux.
L’absence de Biya sur les scènes internationales n’efface ni la corruption, ni la misère, ni les prisons pleines d’innocents.

2. “La France a réduit ses investissements”

C’est le seul argument vérifiable. Et il ne tient pas.
Les chiffres montrent que la France reste un acteur économique et financier majeur au Cameroun.
Sur les cinq dernières années, près de 3 milliards d’euros — soit près de 2 000 milliards de francs CFA — ont été injectés sous forme de prêts, d’investissements, dons ou coopérations.

La France n’a pas disparu du Cameroun.
Elle s’y repositionne autrement — à travers les contrats, les entreprises et les institutions financières.
Parler d’un retrait « en peau de chagrin » relève plus du discours que du réel.

3. “Je ne suis pas Camerounaise, je suis Africaine”

Être Africaine ne veut pas dire fuir ses racines.
Avant d’être Africaine, il faut bien être issue d’un pays d’Afrique.

On n’est pas Africaine contre sa nation, on l’est à partir d’elle.
L’identité africaine est un lien, pas une échappatoire.
Et quand on se veut la voix d’un continent, on ne peut pas se taire sur la souffrance du peuple d’où l’on vient — surtout quand ce peuple vit sous la dictature la plus longue du continent.

4. “J’aime énerver ceux que ça énerve”

La provocation n’est pas un projet politique.
Et dans une dictature, la parole n’est pas un jeu : elle se paie.

Ici, on n’énerve pas — on risque sa liberté, parfois sa vie, souvent la prison.
Ceux qui osent parler du Cameroun le font à visage découvert, sous menace permanente.

Alors entendre une grande voix panafricaine dire qu’elle “aime énerver” plutôt que de dénoncer, c’est méconnaître la gravité du terrain.

Conclusion

Nathalie Yamb a bâti sa notoriété sur la dénonciation des injustices subies par les peuples africains.

Mais sur le Cameroun de PAUL BIYA, son silence interroge. Oui, elle dénonce la caste dans une courte vidéo. Mais sur Biya, silence total — qu’elle admet elle-même.

Faut-il vraiment lui rappeler que sans Biya, il n’y aurait pas de caste ?

Une porte-parole d’une cause ne devient pas importante par son nom ou par son style, mais par la parole qu’elle incarne.

Et quand cette parole se tait face à l’évidence, elle cesse d’être courage — elle devient complicité.

Et lorsqu’un fake ouvert vise l’opposant principal du régime, nous pouvons légitimement nous poser des questions".