Éric Chinje aurait fait une déclaration. Celle-ci circule sur les réseaux sociaux, après le meeting de Paris effectué par le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto. Le concerné fait un démenti de cette déclaration qui lui est été attribuée dans un lettre ouverte.

Une déclaration devenue virale, depuis peu, sur les réseaux sociaux m'a été attribuée. Cette déclaration qui critique violemment l'un des principaux leaders du landerneau politique camerounais utilise des propos qui rompent avec ma pensée profonde et mon style fin, professionnel et diplomatique, bien connu dans certains milieux.

Je regrette profondément que mon nom soit ainsi associé à une telle entreprise dont j'ignore les motivations. J'ai été particulièrement blessé par le fait que l'origine de la "lettre" ait été attribuée à un journaliste. Les communications en ligne sont traçables et aucun professionnel des médias ne devrait être surpris à se livrer à des activités qui mettent en doute la crédibilité de son travail. Nous devrions nous demander : notre crédibilité a-t-elle un prix ?

Je travaille actuellement, en compagnie d'autres compatriotes, dans un projet de sensibilisation des professionnels des médias visant à éduquer les masses et donner des clés de lecture pour l'élection présidentielle d'octobre 2025 à ces femmes et hommes de médias et autres influenceurs des réseaux sociaux. Je ne saurai être juge et partie.

Je m'interdis donc de parler des individus, de promouvoir une candidature ou de détruire une autre. Je reste un journaliste et en tant que journaliste, je ne suis pas un militant. Toutefois je suis régulièrement approché par plusieurs acteurs politiques et sociopolitiques de notre pays pour des questions stratégiques. Cependant mes avis restent consultatifs.

C'est le lieu de préciser ici que je reste très attaché aux idéaux de paix et milite en faveur d'un Cameroun uni et indivisible qui promeut les règles et les principes de la démocratie et garantit la prospérité à tous.