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Actualités of Mardi, 17 Octobre 2017

Source: cameroon-info.net

Marche de solidarité: le SDF veut mobiliser plus de 50 000 personnes à Douala

Le président de la Région du Littoral du Social Democratic Front affirme que c’est un défi que la formation politique compte relever le 21 octobre 2017, jour de la marche.

Après l’autorisation reçue du Sous-préfet de Douala 1er pour l’organisation d’une marche dans son territoire de commandement, les responsables de la Région du Littoral du Social democratic front (SDF) annoncent qu’ils comptent mobiliser plus de 50 000 personnes à cet évènement. Jean-Michel Nintcheu le président régional l’a indiqué à notre confrère Le Jour qui l’a joint au téléphone.

«Le RDPC à travers son camarade Hervé Nkom a annoncé sur le plateau de Canal 2 avoir mobilisé 20 000 militants le 1er octobre dernier à Douala. Ce qui n’est pas vrai ! L’enceinte du palais du RDPC de Bonanjo ne peut pas contenir plus de 5000 personnes. C’est un défi lancé mais je crois que nous allons mobiliser plus de 50 000 personnes. Nous sommes en train de nous préparer sérieusement. Il est possible d’inviter quelques leaders de la contestation. Plusieurs Députés et Sénateurs du groupe parlementaire SDF sont également annoncés», a déclaré Jean-Michel Nintcheu.

Le bureau régional de la formation politique de Ni John Fru Ndi indique que la marche de solidarité aux populations des Régions anglophones ira de l’esplanade du stade Omnisports de Bépanda jusqu’au carrefour de l’école publique de Deido. Celle-ci sera finalement couplée à un meeting. Revenant sur la décision de l’autorité administrative qui autorise le parti à tenir cette manifestation publique, Jean-Michel Nintcheu indique qu’une décision contraire aurait été absurde.

Partant du fait que le parti au pouvoir venait juste de tenir une pareille manifestation dans la ville. «La même autorité venait d’accorder une marche, celle du 1er octobre 2017 au RDPC, il lui était impossible de trouver un motif pour refuser la marche du SDF. Le Sous-préfet était obligé et à contrecœur de nous donner cette autorisation. Je leur avais dis qu’avec ou sans autorisation nous allons marcher. Il est question de laisser le RDPC se mouvoir seul», a-t-il déclaré dans les colonnes du 17 octobre 2017.