Depuis son arrivée à la présidence de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto'o Fils est vivement critiqué, surtout sur les dossiers qui semblent être plus un échec qu'une réussite. Le natif de Yaoundé, en signant avec One All Sports, avait juré de toutes ses forces que le contrat impliquait la mise à disposition des Lions indomptables d'un bus très confortable et moderne. Ce véhicule tant vanté n'est jamais arrivé.

Dans la foulée, après des mois de collaboration, le comité exécutif de la Fecafoot a rompu le contrat avec One All Sports et signé avec un autre équipementier du nom de Fourteen. Mais jusque-là, aucun bus n'est toujours arrivé, de quoi amener l'observateur Shance Lion à pousser un coup de gueule. Pas sûr qu'il plaira à l'ancien buteur du FC Barcelone.

Loin de la roublardise dont fait montre depuis quelques heures le cartel de Tsinga, voici la réalité du patrimoine roulant de la Fecafoot. Un bus de marque Volvo flambant neuf de couleur blanche, acheté à 300 millions selon les livres comptables de la Fecafoot.

Après avoir fait la publicité d'un vendeur de voiture, qui aurait un partenariat dont personne ne connait les tenants et les aboutissants avec la Fecafoot, voici la réalité de ce qui est le moyen de déplacement de nos Lions indomptables, depuis l'arrivée du cartel de Tsinga.

Derrière le one man show du président du cartel de Tsinga avec les petites voitures, se cache en réalité un marché : les voitures sont louées par la Fecafoot. Chaque voiture coûte à la Fecafoot 200 000 francs par jour, fois 26 joueurs, fois le nombre de jour de stage.

C'est un peu comme le deal avec son petit copain Dabau, le tailleur de vêtements, où pour sortir l'argent on a créé une affaire de tenue de ville. Faut-il en rire ou en pleurer ? De toute façon, il ne trompe personne, il se trompe lui-même.