Actualités of Friday, 28 November 2025
Source: www.camerounweb.com
Au Cameroun, la liste des victimes de l'arbitraire se prolonge avec un nouveau décès; celui d'un militants du FSNC du nom de Amadou Madi.
Arrêté au cours de la crise post-électorale et envoyé à la prison centrale de Garoua, le jeune homme est mort en détention. D'après les faits corroborés par plusieurs sources, le prisonnier est mort après des séances de tortures.
La mort d'Amadou Madi porte à cinquante le nombre de victimes confirmées de la répression meurtrière déclenchée par les troubles post-électoraux.
Alors que 48 victimes avaient déjà été confirmées par des sources internationales, dont les Nations unies et Reuters, les deux décès les plus récents — dont celui d’Amadou Madi — se sont produits en prison. Les circonstances de sa mort confirment les accusations croissantes de torture et de mauvais traitements dans les centres de détention depuis le début de la crise.
Les organisations de défense des droits humains ont à plusieurs reprises documenté des cas de torture, d’arrestations arbitraires et de détentions au secret en lien avec la répression des manifestations.
Des milliers de civils ont été arrêtés, et l’on craint que de tels décès ne se poursuivent sans mesures pour mettre fin à l’impunité dénoncée par les critiques du régime Biya.
Alors que les appels à une enquête indépendante se multiplient, la société civile et des observateurs internationaux exhortent les autorités à faire preuve de transparence et de responsabilité.