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Actualités of Thursday, 18 August 2022

Source: www.camerounweb.com

MRC : une nouvelle élection actée par Maurice Kamto avant le rendez-vous de Bafoussam

Les membre du MRC Les membre du MRC

Malgré la zone de turbulence que traverse le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, le parti de Maurice Kamto ne veut pas dormir sur ses lauriers. Le parti continue ses activités comme si de rien n’était. En dehors des élections internes au plan national, les Fédérations de la diaspora son aussi en mouvement. Pour preuve, la fédération départementale Mrc France vient de connaître son nouveau secrétaire.

Selon les informations relayées par plusieurs réseaux proches du MRC, Blaise Marouop est le nouveau Secrétaire de la Fédération départementale MRC FRANCE. L’on apprend par ailleurs que la liste qu'il conduit a été brillamment élue à l'issue d'un scrutin électronique et transparent.


Blaise Marouop est un militant engagé de longue date du parti en Europe. D’ailleurs nous vous proposons sa dernière réaction sur les misères faites par le régime Biya à Maurice Kamto




Les niveaux inégalés de violences et de terreurs au Cameroun font craindre l’avènement d’un chaos duquel le pays ne saurait se relever. De son absence qui frise la disparition, à la fragilité des institutions qu’il incarne, en passant par la cacophonie entre les membres du gouvernement qu’il nomme et révoque, M. Biya avec ses 38 années à la tête de l’État se montre de plus en plus incapable d’incarner, même au sein de sa famille politique, un quelconque leadership.
Au Cameroun, cette vacuité difficile à dissimuler provoque des dommages non moins importants dans le fonctionnement de l’État dont les bases institutionnelles sont devenues de plus en plus obsolètes. A l’image de son parti, le gouvernement de Mr Biya tel un bateau ivre, livre un spectacle pour le moins désolant tant au peuple camerounais qu’à la communauté internationale.
En effet, comment comprendre que face à la grogne sociale et politique de plus en plus forte dans le pays, M. Biya et ses ministres proposent la surdité, le mépris et même la violence. Dans sa logique de rester aussi longtemps que possible au pouvoir, le parti héritier de l’U.N.C n’entend rien céder à son tombeur de l’élection présidentielle de 2018 en dehors de toute fraude, le MRC, parti du Professeur Maurice Kamto. L’arrogance et l’extrémisme dans les propos de quelques-uns des membres du gouvernement à l’endroit des membres et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun sont l’expression indéniable de la volonté de nuire à l’existence même de ce parti. La manipulation des institutions de la république est devenue le sport favori du régime de Yaoundé pour arriver à ses fins. L’administration dans tous ses démembrements est mobilisée par voie de chantage et de corruption par les caciques du régime et du parti de la flamme pour rendre la vie difficile à tous ceux qui pensent et expriment que la paix et la démocratie sont les gages de tout développement. Le peuple camerounais en général, et en particulier les membres et sympathisants du MRC croyaient avoir déjà tout vu avec l’homme des « grandes réalisations » et ses affidés, surtout pour ce qui est des traitements inhumains dont l’emploi sans réserve vise à réduire à néant quiconque veut s’opposer à son désir de conserver le pouvoir.
Force est de constater qu’après les enlèvements, les déportations, la torture et les emprisonnements de janvier 2019, l’adversaire du MRC n’a pas du tout appris de ses dérives. Avant, pendant et après les manifestations du 22 septembre 2020, le pouvoir illégitime de Yaoundé a atteint les sommets de la violence en faisant de certaines grandes villes du pays le théâtre de scènes d’une extrême gravité. Dans sa très longue liste des recettes de destruction des opposants, le régime de M. Biya n’a pas lésiné sur les moyens. C’est ainsi qu’il a ressuscité « la politique du gros bâton » avec la mobilisation des engins lourds de notre armée dans les rues de certaines villes du pays, procédé aux rafles plusieurs jours avant la manifestation. Mais ce qui retiendra le plus notre attention et qui sans aucun doute, rentrera dans l’histoire de notre pays, c’est la « séquestration » ou « l’assignation à résidence surveillée » de fait, du Président élu Maurice Kamto avant même la date de la manifestation sans aucune notification. Les forces du « maintien de l’ordre » ont campé chez lui pendant 78 jours avec armes, engins et véhicules blindés, sans que le peuple camerounais ne soit informé de l’administration responsable d’une telle forfaiture, ni même de ses motivations.
En tout état de cause, cette illustration parfaite de la vacuité de l’administration du pays est l’expression suffisante d’une gouvernance en totale perte de vitesse. Dans cette ostracisation de la Résistance, la guerre continue de faire rage dans la zone anglophone du Cameroun avec son lot de disparitions et d’assassinats extrajudiciaires, la crise post-électorale est à son paroxysme, les détournements de fonds publics sont de plus en plus banalisés, et les libertés des citoyens sont sans cesse brimées. Le triste sort du peuple semble ne plus être la préoccupation de sa vieille élite gouvernante totalement obnubilée par sa régénération.
Blaise Marouop