Actualités of Wednesday, 30 July 2025

Source: www.camerounweb.com

Mœurs : les vidéos de plusieurs policières en partouze dans un bureau ont fuité

Les images ont fuité Les images ont fuité

Ce sont des choses auxquelles il est très difficile de croire à la première écoute. À Yaoundé, la tradition est maintenant de ne jamais dire jamais, même pour les situations les plus alarmantes possibles. Le nouveau scandale, c’est l’affaire de mœurs qui secoue le corps de la police. Plusieurs femmes engagées par la police se sont retrouvées isolées dans un endroit pour assouvir à leur besoin charnel.

Des fuites des images d’une partie de plaisir à plusieurs têtes se sont produites, impliquant des policières lesbiennes dans la ville, également capitale du pays. Jusqu’ici, certaines sources indiquent que la scène incroyable se serait déroulée dans le bureau de la cheffe qui, elle aussi, est de la partie. D’autres sources affirment que le mouvement aurait été organisé dans un appartement meublé.

Les images ne souffrent d’aucune contestation. Les visages se font voir, les pratiques, elles, laissent à désirer. Dans les plateformes WhatsApp et Telegram, les captures d’écran et les vidéos circulent en abondance.

Mais il y a toujours les plus attentifs : « On est focus sur la candidature de Maurice Kamto (l’opposant est malmené par le duo Elecam - Conseil constitutionnel qui font des pieds et des mains pour invalider sa candidature pour l’élection présidentielle face au candidat sortant Paul Biya, ndlr) doit être restituée. Car c'est lui que nous allons voter le 12 octobre 2025 », lance un internaute dans la foulée, alors que les autres ont, semble-t-il, oublié, le temps de voir les vidéos salivantes, la politique.

N'importe qui dans le gouvernement « peut tourner des vidéos pour adulte s’il veut, même à la poste centrale ou au palais présidentiel d’Etoudi, on ne sera pas distrait. Nous avons déjà vu du faux sur le site du ministère de l’Administration territoriale, du faux de la part du Conseil électoral d’Elecam qui est discriminatoire, etc. », appuie-t-il.

Mais s’agit-il vraiment d’une tentative de diversion orchestrée pour détourner le regard de la population (friande de ces genres de scènes) des vrais sujets de l’heure ? La question vaut son pesant d’or.

Pas en tout cas pour cet acteur de la société civile qui martèle que ce scandale est certainement le plus grave impliquant les questions de mœurs depuis l’existence de la police nationale au Cameroun. « À cette période où l’on demande aux enfants d’être disciplinés aux usages sûrs et responsables des réseaux de télécommunications, que leur dire lorsque de hauts gradés de la police se frottent non seulement entre femmes, mais aussi se font avoir par leur chef sur des canapés payés et entretenus par le contribuable camerounais ? », demande l’intervenant.

Non pas sans ajouter qu’alors que l’administration camerounaise est réputée lente, le scandale a poussé le Délégué général à la sureté nationale à frapper fort en limogeant le photographe qui était le délégué régional de la police dans la région du Centre à Yaoundé. Cette affaire est bien partie pour faire beaucoup de bruits.