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Actualités of Thursday, 3 May 2018

Source: actucameroun.com

Médias et tribalisme: Issa Tchiroma se prononce et tranche

Issa Tchiroma se présente en gardien du temple de la liberté d'expression Issa Tchiroma se présente en gardien du temple de la liberté d'expression

Le ministre de la Communication s’est exprimé dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la presse.

Le Cameroun célèbre ce jeudi 3 mai la journée internationale de la liberté de la presse. A cette occasion, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary s’est exprimé sur la situation de la presse au Cameroun. C’était à travers d’une interview accordée aux journalistes du poste national de la CRTV.

Pour le ministre Issa Tchiroma, « la profession [de journaliste] s’exerce en toute liberté au Cameroun. Le foisonnement de la presse écrite, radio ou télé et aujourd’hui la presse cybernétique, le fait que des propos à l’emporte-pièce, généralement attentatoires à l’honneur de telle ou telle autre personne sans pour autant que ça se transforme en un harcèlement, sans inquiéter les journalistes », en est la preuve.

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Issa Tchiroma affirme être le « gardien du temple », et assure qu’ »il n’y a aucun journaliste qui soit en prison au Cameroun du fait de l’exercice de ces fonctions ». « Je n’interviens que lorsque la presse s’attaque d’une manière ou d’une autre au fondamentaux de la République », ajoute-t-il.

Interrogé sur le sujet de la tribalisation des médias, le ministre de la communication estime qu’il y a des personnes qui instrumentalisent la presse et la communication pour protéger leurs replis identitaires et le communautarisme. « Ça fragilise notre vouloir vivre ensemble », constate-t-il. Aussi, il plaide pour que le Conseil national de la Communication, organe régulateur des médias, puisse jouer pleinement son rôle afin de mettre un terme à ce mal.

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«S’il faut utiliser la presse pour faire l’éloge de la suprématie culturelle ou cultuelle, il apparaît qu’il y a quelque chose qui ne va pas, et il appartient aux leaders d’opinion, aux religieux, aux uns et aux autres d’apporter leur contribution pour mettre fin aux écueils que cela pourrait engendrer« , conclue-t-il.