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Actualités of Friday, 11 March 2016

Source: cameroon-info.net

Lumière sur la plainte contre le maire de Mbang

Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration

Le quotidien Mutations édition du 9 mars 2016 en kiosque indique que le collectif des chefs traditionnels et d’hommes politiques de l’arrondissement de Mbang, dans le département de la Kadey, région de l’Est Cameroun est «indigné par l’arrestation de leur maire», Joseph Camille Ngolzamba.

Ils l’ont fait savoir au président du Tribunal criminel spécial (Tcs) dans une pétition signée le 29 janvier dernier. Le contenu de la pétition est clair. Ils ne se reconnaissent pas dans la plainte d’un certain «collectif des chefs traditionnels et d’hommes politiques» adressée au secrétaire d’Etat à la Défense en charge de la gendarmerie contre leur maire pour «détournement des derniers publics; corruption et coaction».

Joseph Camille Ngolzamba a été incarcéré à la prison centrale de Kondengui, depuis le 28 décembre dernier. A l’origine de cette arrestation une plainte dont les auteurs selon ledit collectif des chefs traditionnels et hommes politiques seraient des «des usurpateurs qui ont monté des fausses plaintes sans fondements», rapporte Mutations. Pour eux il est important que leurs noms soient lavés de toute accusation.

La pétition à laquelle est annexée la liste des signataires avec leurs titres, leurs empreintes, leurs signatures et leurs résidences, comprend quatre pages de chefs traditionnels de 3ème degré de l’arrondissement de Mbang et cinq pages d’hommes et de femmes politiques et d’élites de la contrée.

Pour ces chefs traditionnels et hommes politiques, le maire de Mbang doit comparaître libre. Ils questionnent aussi la démarche judiciaire du Tcs.

Des colonnes du journal on apprend que plusieurs personnes s’interrogent également sur les charges qui pèsent sur cette autorité municipale. Partant du fait que celui-ci avait pourtant été acquitté en 2010 par le Conseil de discipline budgétaire et financière du Contrôle supérieur de l’Etat. Des sources reconnaissent qu’il avait «juste écopé d’une amende spéciale de 200 000 Fcfa pour non ouverture d’un compte administratif», précise le quotidien.