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Actualités of Saturday, 28 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Longévité au pouvoir : voici le dictateur impitoyable qui conseille Paul Biya depuis toujours

Paul Biya a accédé au pouvoir en 1982 Paul Biya a accédé au pouvoir en 1982


• Les séjours privés de Paul Biya en Europe encore évoqués

• Le chef de l’Etat camerounais et Mobotu Sese Seko sont pointés du doigt

• Biya a appris des secrets chez son homologue congolais

L’Organized Crime and Corruption Projet a fait des révélations concernant l’actuel président camerounais Paul Biya et l’ex chef d’Etat congolais Mobutu Sese Seko. Paul Biya, depuis son accession au pouvoir, aurait séjourné 04 ans et demi à l’Intercontinental, y dépensant plus de 180 millions de dollars.

S’appuyant sur cette information, le lanceur d’alerte camerounais Boris Bertolt compare les habitudes des deux présidents. Pour lui, il n’y a véritablement pas de différence entre eux.

Paul Biya a accédé au pouvoir en 1982, en succédant au regretté Ahmadou Ahidjo. Depuis lors, il a effectué un nombre incalculable de séjours privés en Europe, notamment en Suisse.

En 2009, il a voyagé à « la station balnéaire de La Baule en 2009 où il a occupé avec sa suite 43 chambres pour un montant journalier de 42 000 euros avec une facture de quelque 800 000 euros pour les trois semaines de vacances », se souvient Actu Cameroun. Ce séjour privé du chef d’Etat Paul Biya, entre autres voyages, a fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Boris Bertolt affirme que c’est l’ancien président de la République démocratique du Congo, Mobutu Sese Seko qui a transmis à Paul Biya les « petits secrets » de la Suisse : « Juste pour rappel. L’état actuel du palais de Mobutu Sese Seko dans son village Gbadolite. Mobutu a régné sur le Congo pendant trente (30) ans. Paul Biya était son admirateur. C’est d’ailleurs Mobutu qui transmet à Paul Biya les petits secrets de la Suisse ».

"J’ai déjà des éléments sur ton père, ta mère et ton mari", Boris Bertolt avertit Carine Mongoue

Le journaliste, écrivain et lanceur d'alertes camerounais Boris Bertolt a tiré à boulets rouges sur la boss lady Carine Mongoue. Sur Facebook, il lui a dit quelques noms d’oiseaux qui peuvent ne pas plaire à la fondatrice de l’Institut de formation professionnelle Carine Mongoue (IFPCM).

Boris Bertolt a communiqué à travers sa page officielle : « La bandite de Carine Mongoue a profité de trois jours d’absence pour inonder l’espace médiatique de ses mensonges. Le problème c’est que quand j’attrape une proie, je ne la lâche pas facilement. Surtout quand je sais que j’ai raison ».

De quoi est-il question entre les deux personnes ? Il s’agit d’une affaire de foncier où les versions données par Boris et Carine divergent totalement : « Mais on est où là. Tu prends la maison des gens. Tu fais les travaux sans leur autorisation. Quand ils se fâchent, tu enfermes un papa de 83 ans et tu amènes une famille au tribunal. Mince on est où là. Et tu dis que pour sortir, on te rembourse ce que tu as investi. Mais qui t’a demandé de casser la maison des gens », lui a lancé Boris Bertolt.

Le journaliste continue : « Mongoue, c’est quand tes propres enfants vont te dire que : "maman on dit que tu es une voleuse que tu comprendras". Le business n’aime pas le bruit. Tu prétends avoir fait des travaux dans la maison. Est-ce que tu peux sortir un seul document qui t’autorise à casser la maison des gens pour ton business ? Un seul. Tu sors ce document je te demande publiquement pardon. Et je me retire ».

Boris Bertolt sait ce qui va se passer : « Tes avocats et les gens que tu embauches vont manger ton argent mais tu vas perdre. Je vais te dire à l’instant où je te parle que j’ai déjà des éléments sur ton père, ta mère, j’enquête sur ton propre mari. Tu veux faire du sale. Je vais te le servir. Je déteste les voyous. Et quand je vais finir ici. Je vais te montrer que tu ne connais pas Yaoundé. Mongoue tu n’as même pas une seule idée jusqu’où je vais aller. Une bandite comme ça ».

« Soit vous vous arrangez à l’amiable, soit on (j’utilise on pour te dire que je ne suis plus seul) va te montrer que dans Yaoundé là tu n’es rien. Juste une commerçante de djansang », a-t-il conclu. Voilà Carine Mongoue avertie.