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Actualités of Wednesday, 16 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Limbe : le maire Andrew Motanga Monjimba, sera enterré le 26 février

Décédé dans un hôpital de Douala le 5 janvier Décédé dans un hôpital de Douala le 5 janvier

Andrew Motanga Monjimba était maire de Limbe

Il est mort il y a quelques temps

Il sera enterré le 26 février

Andrew Motanga Monjimba, sera enterré le 26 février. Le maire de Limbe dans le département du Fako, région sud-ouest sera, selon le programme enterré dans l’enceinte de sa concession familiale à Mokudange-Limbe. Son programme a été rendu public par sa famille lundi.
Sur la base du programme, les activités funéraires commenceront le 21 février avec des visites de groupe dans l’enceinte de la famille Motanga. Cela sera suivi d’activités traditionnelles et sportives le 24.
Le réveil aura lieu le 25 février tandis que les funérailles et l’inhumation se feront le 26.

Motanga est décédé dans un hôpital de Douala le 5 janvier de cette année. C’était après avoir lutté contre une maladie qui l’a emmené hors du pays pour se faire soigner.

Motanga a été élu maire pionnier du conseil municipal de Limbe jusqu’en mars 2020. Il avait été le délégué du gouvernement pionnier au conseil municipal de Limbe entre 2009 et mars 2020.
Il avait également servi la municipalité à plusieurs titres. Motanga a déjà été le président pionnier du défunt conseil urbain de Limbe de 2002 à 2007 et le maire pionnier du conseil de Limbe II de 2007 à 2009.
Avant sa mort, Andrew Motanga était président national du Mouvement scout du Cameroun ; Président du Comité de gestion de l’Hôpital régional de Limbe; Délégué à l’Assemblée Générale de la FECAFOOT ; et membre du conseil d’administration de l’École des arts nautiques et des pêches, Limbe.
Il s’en va n’ayant pas achevé son œuvre.

C’est le deuxième allié du gouvernement qui meurt occupant les fonctions de maire dans le Sud-Ouest. En 2019, le sulfureux maire de la capitale régionale du Sud-Ouest est décédé à 46 ans, le 27 octobre, dans une clinique privée à Douala, à la suite d’un arrêt cardiaque. Réputé pour ses déclarations choc, il était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens ».
L’information qui circulait dans la matinée, selon laquelle le maire de Buea était décédé, a été confirmée à la mi-journée de le dimanche 27 octobre par l’office de radiodiffusion public. Aux premières heures de la journée, Patrick Ekema avait été conduit en urgence dans une clinique au quartier Bonapriso à Douala, où il a poussé son dernier souffle.

Cette disparition marque le départ de l’un des acteurs majeurs de la crise qui secoue les régions anglophones du Cameroun depuis fin 2016. En tant que maire, Patrick Ekema était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens » au point de se bâtir une réputation de « casseur » des villes mortes imposées tous les lundis par les milices armées.