Actualités of Sunday, 13 July 2025
Source: www.camerounweb.com
Face aux publications controversées du média CFOOT visant la légende du football camerounais, des voix s'élèvent pour dénoncer ce qui s'apparente à une campagne de diffamation. Cette lettre ouverte, qui rappelle les obligations déontologiques du journalisme et les risques juridiques de telles pratiques, interpelle directement les responsables du média sur leurs méthodes et met en garde contre les conséquences légales de leurs publications non vérifiées.
Lettre ouverte à CFOOT et à ceux qui tentent de ternir l’image de Samuel Eto’o Fils
Il semble que CFOOT ait compris qu’à un moment donné, il fallait parler de Samuel Eto’o pour générer des réactions, des vues, des partages et des commentaires sur leurs pages. Un choix stratégique peut-être, mais extrêmement maladroit et irresponsable. Car s’attaquer gratuitement à une figure aussi respectée que Samuel Eto’o, c’est prendre le risque de franchir la ligne rouge entre journalisme et manipulation.
Oui, Samuel Eto’o fait réagir. Il est une légende du football africain et mondial. Il est influent, charismatique, admiré. Mais cela ne vous donne pas le droit de porter atteinte à son honneur ou à son intégrité à travers des publications non vérifiées, calomnieuses, et manifestement orientées.
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⚖ L’obligation de vérifier l’information : un pilier du métier de journaliste
Nous rappelons ici un principe fondamental, que tout journaliste digne de ce nom est censé connaître et respecter :
Avant toute publication, il est impératif de faire des vérifications rigoureuses.
Le journalisme responsable repose sur la recherche de la vérité, l’objectivité, et l’intégrité professionnelle. Ce n’est pas un métier de buzz, mais un engagement éthique vis-à-vis du public.
Or, dans cette affaire, vous avez délibérément choisi de publier des informations sans fondement solide, sans preuve, sans contre-vérification, portant ainsi atteinte à l’image d’un homme qui a toujours été confronté à la pression médiatique — et qui, à ce jour, a su faire face à la presse italienne, espagnole, russe, et bien d’autres, avec dignité et transparence.
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Vous vous êtes attaqués à la mauvaise personne
Samuel Eto’o n’est pas un inconnu qu’on peut diffamer sans réaction. C’est un homme d’honneur, de valeurs, un combattant, un modèle pour des millions de jeunes Africains. Il a connu les plus grandes scènes du football mondial, il a porté haut les couleurs du Cameroun, et il continue d’investir pour le développement du sport dans son pays.
Penser que vous pouvez vous en prendre à lui sans conséquence est une erreur de jugement grave. Vous semblez ignorer que choisir ses adversaires dans les médias exige une certaine maturité intellectuelle et professionnelle. Quand vous vous attaquez à une personnalité comme Samuel Eto’o, vous devez être prêts à répondre de vos actes.
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Ce que dit la loi : la diffamation est un délit pénal
Ce que vous avez fait relève clairement de la diffamation, un acte réprimé par la législation camerounaise.
Selon le Code pénal camerounais – Article 305, la diffamation publique est définie comme :
« Toute allégation ou imputation d’un fait de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ».
Et la sanction prévue est sans ambiguïté :
• Peine d’emprisonnement allant de 6 jours à 6 mois
• Amende pouvant aller jusqu’à 2 millions de francs CFA
• Et des dommages et intérêts civils pouvant être exigés par la victime
Vous êtes donc légalement exposés à des poursuites, et ce serait pleinement justifié si Samuel Eto’o décidait de faire valoir ses droits. Car au-delà de l’image d’un homme public, c’est la dignité d’un individu que vous avez piétinée, en pensant que votre tribune médiatique vous donnait tous les droits. C’est faux. Votre liberté d’expression s’arrête là où commence celle des autres.
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Nous ne resterons pas silencieux
Ce que vous avez fait n’est pas anodin. Il ne s’agit pas d’une simple erreur journalistique. Il s’agit d’une attaque ciblée, d’une tentative de nuire à une personnalité qui a bâti sa carrière sur le mérite, le travail et la persévérance.
Nous refusons de voir des médias camerounais devenir les outils d’une chasse à l’homme motivée par le buzz ou des intérêts obscurs. Le peuple camerounais mérite mieux. L’Afrique mérite mieux.
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Conclusion : la vérité finit toujours par triompher
Samuel Eto’o n’a pas besoin de se justifier à chaque fois qu’un média en perte de crédibilité décide de salir son nom. Son parcours parle pour lui. Mais nous, en tant que citoyens, fans, journalistes responsables, ou simples observateurs de la vérité, avons le devoir de dénoncer ce qui est injuste, dangereux et contraire à l’éthique.
CFOOT et tous les autres qui se reconnaissent dans ces pratiques : le journalisme n’est pas une arme. Ce n’est pas un jeu. C’est une responsabilité.