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Actualités of Vendredi, 3 Mars 2017

Source: cameroon-info.net

Les vraies ambitions de la mission de l'ONU

Des émissaires des 15 pays membres du Conseil de sécurité ont débuté leur tournée ce vendredi par la Région de l’Extrême-Nord au Cameroun. Face à la presse le 1er mars dernier à New York aux États-Unis, le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies a dévoilé les objectifs de cette visite.
«C’est la première fois que le conseil de sécurité se rendra dans la région. Il a décidé de le faire pour apporter son plein soutien aux quatre pays les plus affectés par le terrorisme de Boko Haram et qui font face à une très grave crise humanitaire: le Nigéria, le Niger, le Tchad et le Cameroun. Voilà la raison principale de la visite», a fait savoir François Delattre.


Il a précisé que cette visite permettra au conseil de sécurité de porter trois principaux messages:
Premier message: encourager les États de la région à renforcer encore davantage leur coopération pour lutter contre le terrorisme de Boko Haram, en particulier dans le cadre de la force multinationale mixte contre Boko Haram. C’est la première priorité.


Le deuxième message est d’encourager les gouvernements de la région à continuer de faciliter l’accès à l’aide humanitaire pour les populations les plus vulnérables. Cette visite s’inscrit une semaine après la conférence d’Oslo qui a permis d’engranger de nouveaux financements pour les quatre pays du lac Tchad. C’est donc la deuxième priorité, en totale cohérence avec la première.


Enfin, troisième message - et troisième priorité complémentaire des deux premières: le conseil encouragera également les États de la région à adopter une approche globale pour traiter les causes profondes du terrorisme, notamment en matière de gouvernance et de développement. Ce message, qui recouvre aussi l’articulation nécessaire entre l’assistance humanitaire et le développement, est également très important.


Le conseil de sécurité a prévu de tenir des pourparlers avec les Gouvernements proprement dits et les autorités gouvernementales, mais aussi les ONG, la société civile et d’autres qui peuvent avoir un rôle très important en ce qui concerne ces trois messages, a-t-on appris.