Actualités of Tuesday, 17 April 2018

Source: cameroon-info.net

Les instituteurs menacent de boycotter les examens officiels

Un préavis de grève a été adressé au Premier ministre le 14 avril dernier Un préavis de grève a été adressé au Premier ministre le 14 avril dernier

S’achemine-t-on vers une nouvelle grève des instituteurs au Cameroun ? A à en croire le préavis de grève adressé le 14 avril dernier au Premier ministre le Syndicat National des Instituteurs Contractuels et Maitres des Parents (SNICOMP), envisagent une grève prévue dès le 23 avril prochain.

D’après le quotidien Infomatin du lundi 16 avril 2018, ce mouvement d’humeur consiste pour les enseignants « à être présents dans les salles de classe, amis à ne dispenser aucun enseignement durant toute la semaine ».

Etant donné qu’aucune des revendications faites par les plaignants n’a été prise en compte, « ils vont boycotter tous les examens officiels auxquels ils ont souvent pris part », ont-ils martelé dans la correspondance adressée à Philémon Yang, le chef du Gouvernement.

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En effet, depuis plusieurs mois, les instituteurs sollicitent leur intégration par vagues successives à la fonction publique ; le recrutement des nouveaux titulaires du Certificat d’Aptitudes Pédagogique d’Instituteurs d’Enseignement Maternel et Primaire (CAPIEMP) ainsi que celui des titulaires du Certificat d’Aptitude Professionnelle d’Enseignement Technique (CAPIET).

Il faut dire que cela fait trois ans que ces revendications sont portées par le SNICOMP, ce qui fait de ce préavis une prolongation de la série de revendications dont se plaint ce syndicat depuis le 28 juillet 2016.

Après maints reports, la dernière grève annoncée par les plaignants était annoncée pour le 8 janvier dernier. Une bombe rapidement désamorcée par le Gouvernement qui une fois encore n’a pas respecté le délai de 90 jours proposé par des responsables du ministère de l ’Education de base.

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Par ailleurs, en dehors de l’intégration à la fonction publique, le SNICOMP déplore la lenteur administrative dans le traitement des dossiers d’intégration des instituteurs contractuels de la vague 2005/2006 d’une part, mais également l’accumulation des contingents d’instituteurs contractuels vagues de janvier et septembre 2007. Le Gouvernement réussira-t-il a désamorçer une fois encore cette bombe?