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Actualités of Wednesday, 8 November 2023

Source: www.camerounweb.com

Les images des tortures des gens du MRC en prison son dévoilés

Les images des victimes de torture Les images des victimes de torture

Paul Biya et la justice refusent de voir ces images, mais elles ne sauraient rester invisibles encore longtemps.

Depuis le lancement de la Résistance Nationale suite au Hold UP électoral dont le MRC a été victime, lors du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018, ses militants sont martyrisés:

- Rodrigue DAGUEHO TEFOUET est mort à la prison de New Bell des suites de négligences médicales.

- Suzanne ZAMBOUE l'épouse de Pascal ZAMBOUE, Coordonnateur National chargé de l'Implantation du parti, arbitrairement condamné à 7 ans de prison comme plusieurs de ses camarades arrêtés lors des MARCHES PACIFIQUES du 22 septembre 2020, a été assassinée à leur domicile familial dans la nuit du mercredi 06 au jeudi 07 septembre 2023.

Comble du cynisme, alors que les enquêteurs ont reçus, par moyens laissant traces, des éléments importants conduisant à ceux qui auraient sauvagement torturé et assassiné Suzanne ZAMBOUE, son fils Cabrel ZAMBOUE a été envoyé en prison, où est déjà arbitrairement et illégalement retenu père, pour " Complicité de vol aggravé". Pour le pouvoir donc, Suzanne ZAMBOUE serait encore vivante et aurait été simplement victime d'un coup de vol aggravé dont son fils Cabrel serait complice.

À côté des morts déjà enregistrés dans les rangs du MRC, de nombreux militants/ ou anciens militants de ce parti ont subi les pires tortures physiques avec, dans bien de cas, des séquelles physiques et psychologiques irréversibles.

Ces tortures physiques graves n'ont, jusqu'ici, jamais retenues la moindre attention du pouvoir, et donc du très humaniste et démocrate Paul BIYA président de la république et, par le fait même, comptable en chef des actes posés par les agents publics. La justice qui par ses magistrats fait preuve d’un zèle légendaire pour condamner arbitrairement et illégalement les MARCHEURS PACIFIQUES, reste aussi muette qu’indifférente face à des cas de tortures pourtant richement documentés. Cela s’explique, sans doute, par le fait que martyriser les militants du MRC est devenu un élément de distinction professionnelle et sociale.

Le constat des bénéfices sociaux et professionnels de la torture infligée aux militants du MRC est également valable pour certains membres de nos forces de défense et de sécurité (FDS). S’il est vrai que tous les éléments des forces de défense et de sécurité du Cameroun ne sont pas des haineux, extrémistes et tortionnaires, Il faut pourtant reconnaître que certains d'entre eux ont fait de la torture physique sauvage des militants du MRC, un argument pour s'attirer les faveurs du régime BIYA -RDPC. Aussi agissent - ils en miliciens pro-régime qui assument leur haine viscérale contre le président national du MRC, Maurice KAMTO, et ses militants qu'ils accusent de vouloir arracher " leur pouvoir " et à qui ils répètent, dans les locaux des services de renseignement comme dans les commissariats de police et les unités de gendarmerie à Bafoussam, Douala, Yaoundé, Nkongsamba, etc. cette rengaine :"???????????????????? ???????? ???????????????? ???????????????????????? ????????É???????????????????????? ???????? ???????? ????É???????????????????????????????? ! ???????? ???????? ???????????? ???????????????????????????????????????????????????????? ???????? ???????? ????????????????????????????????, ???????????????? ???????????????????????????????????? ???????????? ????????????????????????????????????????????????????É???? !"

Au nombre des haineux, extrémistes et tortionnaires qui agissent sur les militants du MRC comme des miliciens pro-régime et qui sont directement responsables des traitements dégradants cruels et inhumains dont vous avez ici un petit échantillon des images figurent :

- Les commissaires divisionnaires Jacques DILI, Raymond ESSOGO, Didier NGAH, Thierry MEDOU, FOUDA ÉLISABETH EPSE ZEH;

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Ces corps torturés, lacérés, déchirés et perforés par les armes achetés avec l'argent du contribuable sont ceux des citoyens PACIFIQUES qui ont, dans le strict respect de la loi N° 55/90 du 19 décembre 1990 portant régime des réunions et des manifestations publiques au Cameroun, voulu exprimer leur désaccords avec l'ordre gouvernant sur la gestion des affaires publiques.


Ces corps bousillés par des éléments des FDS haineux, d'authentiques miliciens pro-régime, sont depuis ignorés par le président de la république Paul BIYA. De même, ???????? ???????????????????????????????????? ????é????é???????????? ????????è???? ???????? ???????? ???????????????? ????????????????ê???????? ???????????? ????????????????????, ???????? ???????????????????????????????????? ????é????é???????????? ????????è???? ???????? ???????? ???????????????? ????'???????????????????? ???????? ???????????????????????? ???????????????????????? ????????????????, ???????? ???????????????????????????????????? ???????? ???????????? ???????? ???????????????????????????? ???????????? ???????????? ????????????, véritable Chérif dans les dossiers où les militants du MRC sont arbitrairement et illégalement poursuivis, ???????? ???????????????????????????????????????????? ???????? ???????????????????????????????????????????????? ????????è???? ???????? ???????????????????????????????? ???????????????????????????????????? ???????? ????????????????????????é ???????????????????????? ????????????????????????????, ainsi que tous les autres procureurs généraux et procureurs compétents n'ont jamais pensé qu'on était là face à des crimes graves perpétrés à grande échelle par des agents de l'État sur des citoyens en raison de leur appartenance à un parti politique et donc de ce qu'ils sont. Autrement dit, ni le président de la république Paul BIYA, le garant des droits civils et politiques et de la sécurité des Hommes et des biens, ni les magistrats ne voient en ces actes de tortures physiques sauvages aux séquelles physiques et morales terribles, des crimes contre l'humanité.

Ces hommes et femmes qui ont été ainsi été traumatisés à vie, dont les tenants extrémistes du pouvoir refusent de reconnaître les souffrances, et que la justice des puissants ignore ne vont, malheureusement pas disparaître comme semble le penser les tortionnaires et leurs protecteurs d'aujourd'hui. Eux, leurs enfants, petits enfants, familles et amis ne vont jamais se fatiguer de troubler la conscience de leurs bourreaux, tous clairement identifiés. Ils sont confiants qu'un jour, devant des tribunaux camerounais enfin affranchis du pouvoir politique, et dont les magistrats ne seront plus ni des militants politiques, ni des carriéristes ou de vils agents de l'État en sursis car empêtrés dans les fraudes aux émoluments de greffe ou impliqués comme pour les magistrats militaires dans le scandale des fausses taxes à témoins, leurs bourreaux seront enfin punis. Ils sont confiants qu’un jour leur cause sera entendu, les bourreaux, leurs complices, leurs protecteurs et donneurs d'ordres politiques seront punis devant des tribunaux nationaux ou internationaux
En attendant ce jour, qui est certain, les bourreaux des militants du MRC doivent porter le poids de leurs actes face à leurs conjoints, enfants, familles, collègues et amis. Ils doivent rendre compte à leurs enfants et conjoints qui, humainement, doivent être mal de savoir ce qu'ils font subir à des êtres humains simplement pour gagner la confiance d'un régime autoritaire et afin de subvenir à leurs besoins, de les nourrir, etc.