Actualités of Thursday, 14 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Les "héritiers du système" : Quand le népotisme familial s'empare de la jeunesse pro-Biya

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Jeune Afrique révèle comment les descendants de l'élite dirigeante monopolisent les mouvements de jeunesse pro-Biya, transformant l'engagement politique en héritage familial.


Un phénomène inquiétant gangrène la jeunesse pro-Biya au Cameroun : la confiscation des mouvements de soutien par les "héritiers du système". Les révélations exclusives de Jeune Afrique mettent en lumière une réalité troublante où les liens familiaux priment sur la méritocratie, même dans les organisations censées représenter la relève générationnelle.

L'illustration la plus frappante de cette dérive dynastique est révélée par Jeune Afrique à travers le parcours de Cathy Meba Mvondo, présentée comme "nièce du président" et présidente de la Jeunesse émergente et républicaine du Cameroun (JERC). Selon les informations exclusives du magazine, cette dernière s'est particulièrement distinguée en publiant un ouvrage intitulé "40 ans : et s'il était Moïse ?", célébrant les mérites de son oncle Paul Biya.


Cette révélation de Jeune Afrique illustre parfaitement la transformation des mouvements de jeunesse en véhicules de promotion familiale. Comment une organisation censée incarner l'émergence de nouvelles générations peut-elle être crédible quand elle est dirigée par la propre nièce du président ?

Les révélations de Jeune Afrique permettent de comprendre les mécanismes de cette captation familiale. L'enquête du magazine montre comment les postes clés des organisations de jeunesse sont systématiquement attribués aux descendants de l'élite dirigeante, créant un système de castes déguisé en mouvement démocratique.


Cette pratique, documentée par Jeune Afrique, pose des questions fondamentales : comment peut-on parler de "transition générationnelle" quand ce sont les mêmes familles qui se perpétuent au pouvoir ? Ces "jeunes héritiers" peuvent-ils légitimement prétendre représenter les aspirations d'une génération née après l'indépendance ?


L'instrumentalisation de l'engagement juvénile selon Jeune Afrique
Plus préoccupant encore, Jeune Afrique révèle que ces héritiers utilisent leur position privilegiée pour orchestrer des démonstrations de loyauté familiale déguisées en engagement citoyen. L'exemple de Cathy Meba Mvondo, qui transforme l'anniversaire des 40 ans de pouvoir de son oncle en célébration quasi-religieuse, témoigne de cette instrumentalisation.


Selon les informations de Jeune Afrique, cette dérive transforme les mouvements de jeunesse en extensions des réseaux familiaux du pouvoir. Au lieu de favoriser l'émergence de nouveaux leaders, le système reproduit les logiques ancestrales de transmission héréditaire du pouvoir.


Les révélations de Jeune Afrique mettent en évidence l'existence d'une jeunesse pro-Biya à deux vitesses. D'un côté, les "héritiers" comme Cathy Meba Mvondo bénéficient d'un accès privilégié aux cercles du pouvoir grâce à leurs liens familiaux. De l'autre, des militants de terrain comme Christian Nna Nna ou Guy Albert Bomba, cités par le magazine, qui s'épuisent en démonstrations de loyauté sans jamais accéder aux véritables leviers de décision.


Cette stratification, révélée par Jeune Afrique, crée une frustration latente au sein même des mouvements pro-Biya. Comment maintenir la motivation des militants de base quand ils comprennent que l'ascension sociale dépend plus de l'arbre généalogique que du mérite personnel ?



Les révélations de Jeune Afrique sur cette confiscation familiale des mouvements de jeunesse posent la question de l'avenir du Cameroun post-Biya. Si les organisations censées préparer la relève sont déjà contrôlées par les "héritiers du système", quelle alternance démocratique peut-on espérer ?


Cette situation, documentée par Jeune Afrique, suggère une préparation discrète de la succession présidentielle selon des critères familiaux plutôt que démocratiques. Les "jeunes héritiers" d'aujourd'hui pourraient bien être les dirigeants de demain, perpétuant un système oligarchique sous couvert de renouvellement générationnel.