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Actualités of Mercredi, 19 Avril 2017

Source: cameroon-info.net

Les exigences des leaders des avocats du consortium

Bernard Muna, Me Claude Assira et leurs confrères exigent l'amnestie générale Bernard Muna, Me Claude Assira et leurs confrères exigent l'amnestie générale

C’est dans un communiqué remis aux hommes et femmes de médias que le collectif des avocats défendant les leaders anglophones ont soulevé une fois encore leur volonté de voir libérés « immédiatement et sans conditions les membres du consortium mis aux arrêts ».

En effet, au cours d’une conférence de presse tenue le mardi 18 avril dernier à Yaoundé, Bernard Muna, coordonnateur de ce collectif a fait mention de leurs exigences. « Nous demandons aux autorités camerounaises compétentes dans le souci de la disparition progressive et durable de la crise, de libérer les avocats et toutes les autres personnes détenues et de prendre les mesures appropriées en vue du retour en toute sécurité des personnes en exil, enfin de lever l’interdiction de sortir du territoire national », peut-on lire dans le quotidien Le Messager du mercredi 19 avril 2017.

Au cas où cette « exigence » serait remplie par les pouvoirs publics, ils sont disposés à revenir sur la table des négociations. « Leur disponibilité sera mise à contribution pour la recherche d’une reprise progressive des activités dans les deux régions dès leur remise en liberté », souligne le collectif.

Toutefois, les avocats du consortium des leaders anglophones félicitent le gouvernement pour les mesures prises resoudre les revendications des avocats anglophones. Dans la même lancée, « nous exprimons notre reconnaissance et notre confiance au Représentant pour l’Afrique centrale du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, François Loucény Fall, pour les bons offices qu’il a engagés en vue de la libération des avoctas en détention et eventuellement d’autres personnes dans le même état », mentionne le communiqué.

Par contre, le collectif regrette le fait que certains avoctas se soeint insurgés cotnre la démarche qui consistaient à tendre la main aux autorités.