La direction de Mintack FC de la Haute-Sanaga a dans un communiqué publié il y a quelques heures, annoncé des poursuites judiciaires pour "diffamation et propagation de fausses nouvelles" contre tout individu ou organe qui persisterait dans cette entreprise nuisible vis-à-vis de son image.

Notons que plusieurs articles publiés dans la presse accablent le club de football, suite aux échauffourées ayant émaillé la finale des barrages dans la région du Centre dimanche dernier:

"Lors de ladite finale face à la Foudre Sportive d'Akonolinga, la rencontre a été interrompue à la vingtième minute (20) alors que Mintack FC de la Haute-Sanaga menait par un but à zéro (1-0). Cette interruption est intervenue à la suite d'incidents causés par les supporters adverses, mettant en danger la sécurité des joueurs, officiels et spectateurs. C'est sur ces entrefaites que les officiels ont décidé de mettre un terme à la partie. La Commission d'Homologation est actuellement saisie et poursuit l'examen de ce dossier.
Par ailleurs, une réserve de qualification a, une fois de plus, été portée sur le cas du joueur KINGSLEY CHENEDU sociétaire de Mintack FC de la Haute-Sanaga, alors même qu'une correspondance du Secrétaire Général de la FECAFOOT avait déjà réglé cette question, confirmant de manière claire et sans équivoque la régularité de sa licence pour la saison en cours à la Ligue Régionale de Football du Centre", écrivent les dirigeant du club de la Haute-Sanaga dans le communiqué.

"Depuis ces évènements, une campagne de désinformation savamment orchestrée circule sur les réseaux sociaux, alimentée non pas par des journalistes professionnels, mais par des lanceurs d'alertes à gage, dont le seul but est de jeter l'opprobre sur Mintack FC de la Haute-Sanaga. Nous dénonçons avec fermeté ces manœuvres malveillantes contraires à l'esprit du sport et aux principes d'éthique et de responsabilité qui devraient guider toute prise de parole publique. Mintack FC de la Haute-Sanaga se réserve, par conséquent le droit d'engager des poursuites judiciaires pour « diffamation et propagation de fausses nouvelles » contre tout individu ou organe qui persisterait dans cette entreprise nuisible. Au reste, fidèles à l'esprit insufflé par le Président de la FECAFOOT, nous demeurons attachés aux valeurs cardinales de fair-play, d'éthique et de transparence, qui unissent la grande famille du football camerounais et font la grandeur de notre sport roi", lit-on également dans ce communiqué.