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Actualités of Tuesday, 15 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Les crocodiles saisis dans le Nyong et So’o et déclarés morts auraient été volés

Selon plusieurs sources les crocodiles ont été volés et vendus Selon plusieurs sources les crocodiles ont été volés et vendus

12 crocodiles « nains » ont été saisis

Ils ont été déclarés morts

Selon plusieurs sources ils ont été volés et vendus

Le braconnage sévit de plus belle dans plusieurs régions au Cameroun. Les régions les plus touchées sont la région du Sud et la région du centre. Cette semaine, 12 crocodiles « nains » ont été saisis le 12 février dernier par des éléments de la délégation départementale des Forêts et de la Faune du Nyong-et-So’o, dans la région du Centre. « Les animaux saisis se trouvaient dans un car de transport en commun en provenance du Djà et Lobo », informe le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), citant Jean Nyemeg, le délégué départemental. Malheureusement, trois des 12 crocodiles ont été declarés morts du fait des conditions de transport, apprend-on, le reste a été acheminé à Yaoundé, au jardin zoobotanique de Mvog-Betsi. Sauf que plusieurs sources laissent croire que lesdits crocodiles ne sont pas morts. « Ils ont été vendu dans le noir. Vous savez que les crocodiles nains sont une espèce très recherchées », a informé une source proche du ministère des Forêts et de la Faune.

Cette opération a mobilisé des personnels du Minfof, ceux des forces de maintien de l’ordre et la population. « Aussitôt après l’immobilisation du véhicule suspect quelques passagers à bord se sont évadés dans la nature laissant le butin aux mains des agents des eaux et forêts », peut-on lire dans cette communication.

Il est à rappeler que le crocodile nain fait partie des espèces animales de classe A protégées par la loi camerounaise. Un arrêté du Minfof d’aout 1998 établit que « la classe A comprend les espèces rares souvent voie de disparition. Ces espèces sont de ce fait intégralement protégées et ne peuvent pas être abattues ». Cependant, ces espèces peuvent être détenues dans « le cadre de la recherche scientifique de la protection des personnes ou de leurs biens » et sous réserve de la délivrance d’une autorisation de l’administration.