Les Militaires français chassés du Niger en route pour le Cameroun : voici ce que Paul Biya et le pays gagnent

Le départ des troupes françaises du Niger a récemment été annoncé, avec une nouvelle particulièrement positive pour l'État du Cameroun, dirigé par le Président Paul Biya, et le Port Autonome de Douala. Cette décision ouvre la voie à une entrée financière significative pour l'économie camerounaise.

Le Tchad, pays voisin du Niger, a officiellement annoncé qu'il acceptait de fournir un corridor sur son territoire pour le retour des troupes françaises en France. Cela implique que le convoi de l'armée française traversera le Tchad en toute sécurité, escorté par les forces tchadiennes, depuis la frontière nigérienne jusqu'à l'aéroport international Hassan Djamouss à Ndjamena, la capitale tchadienne. De là, les troupes se dirigeront vers la frontière camerounaise pour atteindre le port de Douala.

Ce développement est une excellente nouvelle pour le Cameroun, car il signifie que le Port Autonome de Douala, situé sur la côte atlantique, sera le point d'arrivée pour le rapatriement du matériel militaire français. Le passage de ce convoi militaire à travers le pays contribuera à stimuler l'économie camerounaise. L'État du Cameroun peut anticiper des rentrées financières importantes grâce aux frais de transit, de logistique, de stockage, et d'autres services liés à l'acheminement de ce matériel.

De plus, l'impact économique positif ne se limite pas aux revenus immédiats. Le port de Douala est l'une des principales portes d'entrée pour les marchandises en direction et en provenance du Cameroun, de la région et du continent. Cette opportunité de fournir un passage sécurisé pour le rapatriement des troupes françaises démontre la capacité du Cameroun à jouer un rôle clé dans la logistique et le transport à l'échelle régionale.
Selon le ministre français des Armées, le coût du retrait des forces françaises du Niger est estimé entre 200 et 400 millions d'euros. Cette opération implique des dépenses significatives pour l'armée française, dont une partie contribuera à l'économie camerounaise grâce à ce corridor de transit.

En résumé, l'acceptation par le Tchad de servir de corridor pour le rapatriement des troupes françaises via le port de Douala au Cameroun ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le pays. C'est un exemple de la manière dont les développements internationaux peuvent avoir un impact direct sur l'économie nationale, renforçant le rôle du Cameroun en tant que plaque tournante régionale du commerce et de la logistique.