La bataille électorale cache une autre, celle du tribalisme. Les deux sujets sont difficilement dissociables depuis l'annonce des candidatures et même avant. Certaines ethnies ne veulent pas entendre parler d'autres, ce qui fait se rappeler de la phrase célèbre : « un bamiléké ne sera jamais président ». Les clans tribaux se déchirent, mais ce serait ce que veut le parti au pouvoir. Justement, après le 12 octobre, tout le monde aura l'occasion de s'en rendre compte, écrit Zang dans sa tribune suivante.
Vous verrez, après l'élection présidentielle, cette haine pour les bamilékés et les ekang va perdre de la valeur sur les réseaux sociaux. Ce ne sera que du vent.
J'ai remarqué qu'à chaque élection, c'est la même chose qui se produit sur la toile. Un tribalisme violent avec plein de trolls qui font leurs apparitions sur les réseaux sociaux.
Le tribalisme tourne toujours autour des mêmes tribus (ekang et bamilékés). C'est cette année que les bassas sont entrés en jeu en soutien à leurs frères du village (Samuel Eto'o Fils, Cabral Libii et Dieudonné Yebga).
Vous verrez la toile calme après le 12 octobre (date du vote, ndlr). Les pages dédiées aux rumeurs, aux futilités et aux médisances vont reprendre le flambeau car les Camerounais vont replonger dans l'inutile.
Le but ou objectif est de diviser pour mieux régner, cogner les têtes afin de ne jamais s'unir. Tant que nous sommes désunis, cela fait la bonne affaire du pouvoir.