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Actualités of Tuesday, 22 March 2016

Source: cameroon-info.net

Le trafic de chanvre indien prospère à Soa

Soa, une banlieue de Yaoundé Soa, une banlieue de Yaoundé

Depuis plusieurs années, la banlieue de Soa, localité située à 13 Kilomètres de Yaoundé est prise en otage par les trafiquants de drogue.

Des colonnes du quotidien Mutations n° 4110 du mardi 22 mars 2016, est tirée l’information selon laquelle, la trafic de chanvre indien a fait son nid à quelques encablures de la Mairie de la Localité de Soa, à 13 km de la ville de Yaoundé.

Cette citée dite universitaire est en proie à la vente de ce stupéfiants. De source introduite, peut-on lire, un point de vente de vin de palme sert de couverture aux trafiquants. «Le coordonnateur du chanvre à Soa, ancien élément du BIR, est aussi un trafiquant d’arme, apprend-on.

Autorités locales, policiers, militaires, étudiants et civils de tous bords viennent s’approvisionner ici. Le coordonnateur étant constamment en mouvement, c’est Rastaman qui s’occupe des ventes avec quelques acolytes», explique la source.

Les trafiquants approvisionnent environ 13 consommateurs de tous types, toutes les demi-heures, dit-on. Les heures de pointes seraient aux environs 9 heures dans la matinée, et 15 heures dans l’après midi.

En 48 heures, le journal a pu observer que les abonnés véhiculés garent à plus de 100 mètres du point de vente de vin de palme. Le vendeur qui connait bien ses clients ne va pas leur demander ce qu’ils veulent.

Il décent du talus de terre avec en main un paquet soigneusement emballé dans un papier comme de simples beignets. «Rastaman a déjà pris soin d’emballer le chanvre en petits joints de 200 FCFA l’unité. C’est l’emballage qui l’occupe en longueur de journée lorsqu’il n’est pas dehors».

Des femmes et des étudiants aussi s’approvisionnent chez «Rastaman». Ces derniers ne lui serrent jamais la main vide. D’après Norbert Mva, Commissaire de sécurité publique de cet arrondissement, le trafiquant est bien connu des services de maintien de l’ordre.«Ce Rastaman a déjà été déféré plusieurs fois à Mfou. Avec lui c’est que la justice ne nous aide pas.

Nous ne comprenons pas par quel miracle il est toujours remis en liberté», explique le Commissaire. «La prochaine fois qu’il tombera entre les mailles des forces de l’ordre, il sera transféré à la Division régionale de la Police Judiciaire (DRPJ) du Centre», promet le Commissaire Norbert Mva.