Actualités of Thursday, 4 September 2025

Source: www.camerounweb.com

Le sous-préfet de Limbé débarque et sème le désordre dans un meeting de l'UNDP

Le sous-préfet de Limbé débarque et sème le désordre dans un meeting de l'UNDP Le sous-préfet de Limbé débarque et sème le désordre dans un meeting de l'UNDP

Ce jeudi 04 septembre, le sous-préfet de Limbé 1 a mis fin à une tentative d'organisation de meeting de l'UNDP qu'il déclare illégale. Cette interruption soudaine du rassemblement de Bello Bouba Maigari à Limbé pour l’UNDP suscite un débat sur les protections constitutionnelles au Cameroun.

Selon l’Article 26 de la Constitution, les citoyens bénéficient de la liberté de réunion, et l’Article 37 protège le droit des partis politiques à organiser des réunions.

Les responsables de l’UNDP avaient obtenu une autorisation officielle du sous-préfet de Limbé I pour tenir le rassemblement au centre communautaire. Pourtant, une interdiction verbale a été émise juste au moment où la réunion allait commencer, appliquée par les forces anti-émeute.

MMI a appris que la directrice du Centre de Promotion de la Femme de Limbé, où la réunion devait se tenir, a verrouillé le lieu, laissant les militants dehors. Selon un journaliste basé à Limbé, l’UNDP réclame un remboursement pour la réservation, mais cherche également un autre lieu pour tenir le rassemblement.

Des experts juridiques estiment que cette situation pourrait constituer une violation potentielle des droits constitutionnels, l’interdiction étant arbitraire et sans justification formelle. Les observateurs notent que, même si la loi permet des restrictions pour l’ordre public ou la sécurité, ces mesures doivent être claires, formelles et proportionnées, critères qui semblent ici non respectés.

Une interdiction verbale de dernière minute sur un rassemblement politique autorisé porte-t-elle atteinte à la liberté constitutionnelle de réunion ?