Vous-êtes ici: AccueilActualités2017 01 20Article 401625

Actualités of Friday, 20 January 2017

Source: cameroon-info.net

Le responsable Boko Haram de Godolé arrêté à Kerawa

Les quatre suspects interpellés ont été conduits au camp militaire de Kerawa Les quatre suspects interpellés ont été conduits au camp militaire de Kerawa

Son arrestation a été faite par les éléments du comité de vigilance de Kerawa. Selon des sources, il se faisait passer pour un réfugié.
Abdulaye Haman âgé de 40 ans et présenté comme le responsable de la secte terroriste Boko Haram de Godolé au Nigéria a été arrêté le 17 janvier 2017 par les membres du comité de vigilance de Kerawa. Selon le journal L’œil du Sahel édition du 20 janvier 2017, celui-ci, en se faisant passer pour un membre du comité de vigilance, s’est introduit dans un groupe de trois Nigérians qui cherchaient à rallier le camp des réfugiés nouvellement créé dans l’enceinte de l’école franco-arabe de Kerawa.

Kadi Die, le président du comité de vigilance de Kerawa-Gakara raconte: «ils étaient suspects et nous les avons immédiatement interpellés et posé quelques questions sur leur lieu de provenance et de destination. Abakar Usman, Mal Adamu et Umaru Usman ne sont pas passés par quatre chemins pour décliner la vraie identité de celui qu’ils appellent «commandant de Boko Haram branche de Godolé». Ils ont avoué qu’Abdulaye Haman était l’un des hommes influents du groupe de Boko Haram qui a torturé les populations à Godolé».

Si on s’en tient aux déclarations des trois autres personnes suspectes, ils ont quitté Godolé aux premières heures du 17 janvier 2017. C’est à la lisière de la frontière entre le Cameroun et le Nigéria qu’Abdulaye Haman les a rejoints. «Nous l’avons rencontré non loin d’ici. Certainement qu’il rodait autour du village. Quand il nous a vus, il s’est dressé devant nous pour nous demander où nous allions. Nous ne lui avons pas menti, car nous avions peur. Nous pensions qu’il disposait d’éléments cachés dans la broussaille. C’est quand nous avons franchi la frontière que nous avons eu un brin d’espoir», raconte l’un des trois.