L’impôt fait vivre une société. Mais lorsqu’il est prélevé de façon trop vorace et non réutilisé pour les besoins de la société, les citoyens en pâtissent. Au Cameroun, c’est plutôt la deuxième option qui semble être privilégiée et le dénonciateur Jorel Zang se signale.

40 000 francs CFA, c'est la somme nette et moyenne que l'État du Cameroun prélève suivant la nouvelle loi sur l'Impôt général synthétique (IGS). Moyenne car il y a ceux qui sont prélevés au-delà, donc qui payent plus de 40 000 francs.

40 000 francs, c'est donc plus que le SMIG au Cameroun. En clair, non seulement l'État du Cameroun vous offre un SMIG de misère, mais prélève encore plus que ce SMIG sur les salaires de ceux qui en ont plus.

Sur ces 40 000 francs, la part belle revient donc à : l'IGS à 18 574 francs, la redevance audiovisuelle à 11 972 francs. Cela veut dire que la CRTV prélève la somme de 11 972 au minimum sur vos revenus au Cameroun et ceci que vous voyiez ses programmes ou non.

Toute personne assujettie au Cameroun se voit prélever au bas mot cette somme. Donc, imaginez combien la seule CRTV brasse chaque mois sous le dos des Camerounais. Malgré tout cela, cette chaîne publique n'est même pas capable d'offrir des programmes de qualité aux Camerounais.

Avec les studios de la première guerre mondiale d'une médiocrité absolue. Imaginez le nombre de milliards que l'État du Cameroun se fait sous le dos des Camerounais par mois. Entre-temps, le SMIG est à moins de 40 000 francs CFA.