Vous-êtes ici: AccueilActualités2015 12 21Article 349514

Actualités of Lundi, 21 Décembre 2015

Source: carmer.be

Le lycée agricole sort de terre à Yabassi

Commune de Yabassi Commune de Yabassi

C’est un joyau architectural qui prend forme du côté de Yabassi dans le Nkam. Il s’agit du lycée technique agricole, fruit de la coopération sino-camerounaise. Les premiers bâtiments de l’ouvrage, qui s’étend sur un peu plus de 80 hectares, sont déjà sortis de terre. Un ensemble homogène composé d’un bloc administratif, de deux blocs pédagogiques, d’une salle polyvalente, d’ateliers de transformation des produits, de dortoirs pour filles et garçons, de salles de cours, d’un complexe sportif et de logements d’astreinte pour le personnel enseignant.

Vendredi dernier, le ministre des Enseignements secondaires, Jean-Ernest Ngalle Bibehe, est allé évaluer l’état d’avancement des travaux qui ont démarré il y a environ un an. Sur le site, le Minesec a fait le tour de chaque bâtiment, posé des questions aux techniciens à l’œuvre, etc. Puis s’est tenue la 3e session du comité de pilotage de ce projet évalué à 8,5 milliards de francs.

De cette rencontre il ressort que les travaux avancent plutôt bien. Les problèmes notés sont d’ordre infrastructurels. La voie entre Bonépoupa et Yabassi, près de 60km, est un véritable parcours du combattant. Autres problèmes : les difficultés en matière d’approvisionnement en eau et en électricité, la non-connexion à Internet… véritables freins à l’avancée des travaux. Néanmoins, les deux parties se sont engagées à aller de l’avant pour une livraison du chantier avant juin 2016.

Selon le Minesec, les autres régions du Cameroun vont bénéficier de projets de la même envergure. Et l’option du ministère est réaffirmée pour la professionnalisation et l’optimisation de la formation. « Le gouvernement de la République a pris connaissance des limites qu’avaient les lycées techniques, raison pour laquelle il a décidé de créer des lycées de métier », dira le Minesec Ngalle Bibehe, avant de poursuivre : « C’est donc en prélude à l’agriculture de seconde génération, initiée par le président de la République, qu’il est nécessaire de développer des ressources humaines hautement qualifiées pour faire face aux défis à venir ».