Le journaliste Léger Tientcheu jette un pavé dans la mare en révélant ce qu'il présente comme une vaste manipulation orchestrée par la FECAFOOT et le défenseur Jean-Charles Castelletto. Alors que le joueur avait officiellement déclaré forfait pour la CAN 2025 en raison d'une blessure, son alignement ce soir en Ligue des champions asiatique avec son club, Al-Duhail, pulvérise cette version. L'enquête de Tientcheu accuse les deux parties d'avoir construit de concert ce mensonge pour dissimuler la véritable raison du forfait : un accord financier lucratif avec son club qatari, estimé à près de 360 millions de FCFA, qui aurait primé sur l'honneur de porter le maillot national.






Le journaliste Léger Tientcheu lâche une bombe sur le forfait de Jean Charles Castellettto !

La FECAFOOT et Jean-Charles Castelletto ont menti au peuple

Par Léger Tientcheu

Annoncé blessé pour justifier son absence de la CAN Maroc 2025 avec le Cameroun, Jean-Charles Castelletto est pourtant annoncé titulaire ce soir avec Al-Duhail, lors de la 6ᵉ journée de la Ligue des champions de l’AFC face aux Iraniens de Tractor 1970.

À deux jours de l’entrée en lice des Lions Indomptables dans cette Coupe d’Afrique des Nations, un mensonge grossier vient ainsi d’être mis à nu. La présence de Castelletto dans le onze entrant de son club qatari contredit frontalement la version officielle servie à l’opinion.

Alors que les interrogations enflaient sur l’absence du défenseur central dans le groupe convoqué par David Pagou pour défendre les couleurs nationales au Maroc, la FECAFOOT avait rapidement tenté d’éteindre l’incendie : le joueur serait blessé. Une explication commode… mais fragile.

Quelques jours plus tard, des images de Castelletto participant normalement à une séance d’entraînement avec Al-Duhail ont ravivé la polémique. Plusieurs médias ont alors évoqué un refus de sélection lié à un désaccord tactique avec le staff technique. Une information relayée notamment par CFOOT, qui avait provoqué la réaction du joueur, qualifiant cette version de simples « gossip ».
Sa sortie sera ensuite relayée et soutenue par le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, renforçant la thèse officielle d’une blessure. Une version aujourd’hui totalement discréditée.

Le mensonge n’a pas de longues jambes

La rencontre de cette 6ᵉ journée de Ligue des champions de l’AFC, avec Castelletto aligné d’entrée, met fin à une fable soigneusement construite et propagée par la FECAFOOT et le joueur lui-même.

Certains communicants de la fédération ont tenté une autre explication : Castelletto aurait refusé la sélection par solidarité avec sa mère, impliquée dans une altercation avec Samuel Eto’o en tribune présidentielle lors d’un match des Lions à Yaoundé.
Une thèse qui ne résiste pas à l’analyse.

Comment expliquer, dans ce cas, que le joueur et le président de la FECAFOOT partagent la même version de la prétendue blessure ?
Comment comprendre que Castelletto pose en photo avec le supposé « bourreau » de sa mère lors de la cérémonie FIFA The Best en Arabie saoudite ?
Pourquoi le joueur tague Eto’o dans ses publications, et pourquoi ce dernier les relaie-t-il sans gêne ?

La conclusion s’impose d’elle-même : les deux parties se sont entendues pour dissimuler la vérité. Une entreprise de manipulation assumée. Du gangstérisme, ni plus ni moins.

La vérité, comme la lumière, finit toujours par jaillir

D’après nos informations, recoupées auprès de sources crédibles, Jean-Charles Castelletto aurait tout simplement sacrifié la sélection nationale sur l’autel de l’argent.

Son club disputera six rencontres de Ligue des champions de l’AFC durant la période de la CAN. Joueur clé de l’effectif, Castelletto aurait reçu une proposition financière pour rester à disposition : 100 000 dollars par match, soit 600 000 dollars au total — environ 360 millions de FCFA.

Une somme qu’il n’est nullement garanti d’empocher en sélection nationale. Et si le joueur a choisi de poursuivre sa carrière au Moyen-Orient, c’est bien pour préparer ses vieux jours. Le calcul est froid, mais limpide.

Selon nos sources, ce deal aurait été porté à la connaissance des dirigeants fédéraux, qui auraient donné leur feu vert. La FECAFOOT et le joueur se seraient alors accordés sur une seule ligne de conduite : enfumer le peuple camerounais avec une blessure imaginaire.